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Les Français, les sciences et les pseudo-sciences : cinquante ans d’analyse

Publié en ligne le 21 mai 2023 - Pseudo-sciences -

L’édition 2021 de la série d’enquêtes Les Français et la science [1] est l’occasion de souligner une fois de plus la complexité de nos attitudes à l’égard des sciences et des techniques. Rappelons quelques résultats saillants et d’apparence contradictoire.

Alors qu’ils accordent de façon très majoritaire (8 Français sur 10) une confiance de principe aux femmes et aux hommes qui travaillent quotidiennement dans les organisations de recherche, les Français sont également une majorité nette (6 sur 10) à douter toujours plus de la convergence du progrès scientifique et du progrès social. Notre enquête met en évidence une ambivalence record à l’égard des effets de la science sur l’Homme et la société : la majorité des enquêtés considère que la science « apporte autant de bien que de mal ». Elle reproduit à l’échelle nationale les résultats obtenus sur la même période dans les enquêtes internationales (voir par exemple l’enquête qui établit le score moyen d’ambivalence pour l’ensemble des pays enquêtés à 39,3 % et place la France au premier rang (60,7 %), loin devant la Malaisie (51,7 %) ou le Brésil (50,4 %) [2]).

Autre constat, la grande majorité de nos enquêtés (9 sur 10) déclare un intérêt constant et élevé pour les sciences du vivant, la recherche sur la santé ou l’environnement. Cependant, non seulement le niveau d’information général sur des pans récents et stratégiques de la recherche (comme l’alimentation synthétique, le génie génétique ou l’épigénétique) s’avère très limité, mais les indicateurs du niveau de culture scientifique mesurés depuis de nombreuses années manifestent une tendance générale préoccupante à la fragilisation [3].

La Diseuse de bonne aventure (détail), Georges de la Tour (1593-1652)

Pour décrire la diversité des tensions qui structurent en profondeur les attitudes des Français à l’égard des sciences et de leurs évolutions, les initiateurs de cette série d’enquêtes – à l’origine, en 1972, le trio de chercheurs en science politique Frédéric Bon, Daniel Boy et Françoise Bonnal – se sont rapidement intéressés à la manière dont science et pseudo-sciences coexistent (voir plus bas l’encadré sur les définitions). Quoi de plus contre-intuitif en apparence que l’idée selon laquelle l’intérêt du grand public pour la science pourrait se conjuguer avec une appétence pour des savoirs ou des pratiques par ailleurs disqualifiés par la communauté scientifique ? Dès 1982, à l’occasion de la seconde édition de l’enquête, un ensemble de questions consacrées au paranormal et plus généralement aux pseudosciences est introduit dans le questionnaire, en prenant soin de distinguer ce qui relève de la croyance – par exemple, « [à propos des envoûtements, des tables tournantes, de la télépathie] faites-vous plutôt partie des gens qui y croient ou plutôt partie des gens qui n’y croient pas ? » – de ce qui relève de la pratique – par exemple « Vous personnellement, vous est-il arrivé de consulter une cartomancienne, un astrologue, une voyante extra-lucide ou tout autre personne prédisant l’avenir ? » Cet ensemble de questions sera maintenu et développé dans les éditions suivantes et elle donnera lieu à une suite de publications, dont certaines aujourd’hui font référence [4, 5, 6, 7].

Après avoir rappelé l’origine de la série d’enquête Les Français et la science, je préciserai quatre de ses principaux enseignements concernant les pseudo-sciences. Puis, une fois décrite brièvement les modalités de l’enquête de 2021, j’en viendrai aux résultats concernant les pratiques et les croyances des Français. Par-delà cet état des lieux, il s’agira également de souligner quelques grandes évolutions observées depuis les premières vagues de l’enquête dans les années 1980 et de s’interroger sur le l’influence qu’aura eue la pandémie de Covid-19.

Quatre leçons à propos de nos croyances

La France dispose de nombreuses données sur l’image publique de la science et de la technologie produites par huit vagues d’enquêtes successives de 1972 à 2021. Revenant sur cette série d’études, Daniel Boy [8] a souligné quelques faits notables qui ont marqué son lancement, notamment : l’impulsion initiale de la Délégation générale à la recherche scientifique (DGRST), l’objectif institutionnel de définir une forme d’évaluation technologique à la française, la mobilisation des techniques d’enquête des sciences sociales pour mesurer la perméabilité de l’opinion publique aux critiques de la science alors émergentes aux États-Unis. À l’époque, il existait peu d’études consacrées à l’image publique de la science en France, l’une des rares disponibles étant celle consacrée à la psychanalyse par Serge Moscovici [9]. Cette analyse exploratoire a exercé une influence notable sur la petite équipe réunie pour concevoir l’enquête originale de 1972. En particulier, la notion de « représentation sociale » développée par Moscovici servira de référence conceptuelle : « L’idée était vraiment de parler en termes de représentations... c’est-à-dire que le risque qu’on aurait eu et qu’on a essayé d’éviter, c’est de dire quelque chose qui aurait été assez banal, de dire “bon, la science... la position par rapport à la science, elle dépend en gros du revenu ou du niveau d’étude, et c’est linéaire comme ça, et les riches sont pour la science et les pauvres sont contre”. Nous avons essayé de montrer que c’était plus compliqué que cela […] qu’il y a des représentations sociales de la science. Et dans les représentations, il y a une représentation cultivée de la science et une représentation populaire de la science. Ce n’est pas la même chose et ça fonctionne différemment, etc. Donc, on a commencé avec ces idées-là […] » (entretien Daniel Boy avec l’auteur, novembre 2021).

Consultation de l’Oracle, John William Waterhouse (1849-1917)

Les premières vagues de cette enquête sont l’occasion d’aborder une grande variété de thèmes, plus ou moins d’actualité : la guerre froide et la science militaire, la pollution de l’environnement, l’énergie nucléaire, le développement économique et technologique, etc. Un nombre limité de ces thèmes a été conservé à travers les différentes vagues pour permettre l’analyse dans le temps des représentations et de leurs évolutions. C’est ainsi que les questions relatives à la relation des Français avec les croyances dans le paranormal et plus largement les para-sciences ont été introduites dès 1982, puis reposées en 1989, 2001, 2007 et plus récemment, avec quelques variations, en 2021. Des différentes analyses produites à partir de cette série d’enquête, il est possible de retenir quatre grands enseignements.

Para-sciences, pseudo-sciences, sciences parallèles

Ces trois termes reviennent souvent dans les controverses pour désigner de façon globale un ensemble de savoirs et de pratiques qui font référence à la science mais, en réalité, n’en respectent ni la démarche ni les résultats.

Le préfixe « para » (du grec « para », à côté de) renvoie à l’idée de pratiques qui ne s’inscrivent pas dans le cadre de la démarche scientifique, qui se développent en marge de celle-ci. Le préfixe « pseudo » (du grec « pseudês », faux, menteur) caractérise explicitement la non-scientificité de la pratique.

Les partisans des différentes pratiques visées ne se réclament naturellement pas des pseudo-sciences ou des para-sciences. Pour eux, leur pratique est soit « scientifiquement » établie et c’est une prétendue « science officielle » qui la rejetterait, soit elle relève d’un art que la science ne peut pas décrire.

Enfin, si une liste de pratiques apparaît bien plus claire au lecteur (astrologie, voyance, homéopathie, psychanalyse, télépathie, etc.), elle met en évidence la difficulté à les mettre toutes sur un même plan, d’autant plus que les partisans de l’une pourront être d’ardents détracteurs de certaines autres. Cependant, elles partagent toutes un point commun : elles sont explicitement rejetées par les scientifiques des domaines concernés. Toutes se développent à l’ombre de l’attitude plus générale envers la science.

Des croyances très largement répandues et pérennes
Tout d’abord, premier enseignement général, ces croyances et ces pratiques sont très largement répandues et relativement stables dans le temps. Pour commenter les résultats de l’enquête de 1982, Daniel Boy et Guy Michelat, leurs auteurs, parlent d’un phénomène social « quantitativement important » [4]. L’enquête révèle de fait qu’à l’époque, la moitié des Français (un peu plus de 5 sur 10) considère l’astrologie comme une science, et qu’ils sont à peine moins (4 sur 10) à croire en l’existence de la télépathie, c’est-à-dire la possibilité de communiquer à distance par l’esprit. Près de vingt ans plus tard, Boy soulignera la stabilité dans le temps des croyances : « On doit conclure à une règle de quasi-stabilité des croyances sur la période. Les seules exceptions à cette règle seraient d’une part la diminution des croyances aux “prédictions par les signes astrologiques”, qui passent d’une moyenne d’environ 23 % (en 1982, 1988 et 1989) à 18 % dans l’enquête de 2000, et d’autre part l’augmentation des croyances “aux fantômes et revenants” qui évolue de 5 % à 11 % dans la dernière enquête. Ces écarts sont malgré tout modestes » [7].

Caractérisation sociale selon le type de croyance
Ensuite, deuxième enseignement, ces croyances et ces pratiques ne sont pas indépendantes les unes des autres, mais certaines « font système », et à chaque système correspond une « clientèle sociale ». En particulier deux groupes sont identifiés : d’un côté le paranormal – les croyances aux fantômes, aux tables tournantes, à la sorcellerie, à la télépathie –, et de l’autre les signes astrologiques – le recours aux horoscopes, à la prédiction ou à l’explication des caractères par l’astrologie. Et à chaque groupe correspond un ancrage social distinct : « À grands traits, les “clientèles” sociales de nos deux groupes de para-sciences se définiraient donc ainsi : pour le paranormal, des couches moyennes et supérieures à dominante intellectuelle ; pour l’astrologie, des couches moyennes et populaires » [4]. Ou encore : « Ce sont les employés qui croient le plus au paranormal aussi bien qu’à l’astrologie. Pour le paranormal, étudiants et cadres supérieurs atteignent des degrés élevés de croyance, alors que les agriculteurs sont au niveau le plus bas. En ce qui concerne la croyance à l’astrologie, elle est surtout développée parmi les petits commerçants et artisans et elle est rare parmi les enseignants » [5].

La science n’est pas un rempart aux pseudo-sciences
Troisième enseignement, sans doute le plus contre-intuitif : dans la façon dont les personnes enquêtées vivent au jour le jour leurs croyances et leurs pratiques, il n’existe pas d’incompatibilité perçue entre rationalisme et irrationalisme, appétence pour la science et croyance dans les pseudo-sciences. Contre l’idée reçue selon laquelle le succès social des croyances dans le paranormal serait à chercher dans l’inculture scientifique, ou plus globalement les échecs, voire les désillusions, du progrès scientifique, le travail d’enquête suggère que « pour [l]es “croyants”, les para-sciences représentent (…) ce qui se situe au-delà de la “science officielle”, et ce qui est considéré actuellement comme para-science deviendra certainement science demain » [5]. Ou encore : « L’idée selon laquelle les croyances aux para-sciences sont antithétiques à certains modes de familiarité avec la science ne résiste pas à l’analyse (…) [l’]absence de lien entre orientation à l’égard de la science et propension à croire aux para-sciences rend fragile l’interprétation […] d’une montée des croyances qui aurait été contemporaine d’une baisse de la confiance dans la science » [7].

Hamlet et le Spectre, Eugène Delacroix (1798-1863)

Par-delà la variable éducative, une idéologie alternative ?
Enfin, quatrième et dernier enseignement, qui prend davantage la forme d’une interrogation que d’une affirmation : si le modèle linéaire selon lequel la proximité aux para-sciences serait inversement proportionnelle à l’élévation du niveau d’études paraît défaillant, quelle hypothèse lui substituer ? L’hypothèse dominante proposée au fil des articles met l’accent sur les notions de « frustration » et d’« incertitude » : « Au-delà de leur aspect culturel, ces croyances constitueraient de véritables systèmes de représentations du monde. Dans des situations sociales d’incertitude ou de frustration, ces idéologies alternatives fourniraient une sorte de dérivatif, une autre manière d’imaginer le monde et d’oublier sa propre situation » [4] ; ou encore : « Les croyances aux para-sciences [peuvent] être liées à des situations d’insertion sociale affaiblie et aux sentiments d’incertitude et d’anxiété qui peuvent en résulter » [5].

La nouvelle vague

Qu’en est-il aujourd’hui, en pleine crise sanitaire, de nos pratiques et de nos croyances dans les para-sciences ? L’enquête Les Français et la science 2021 [1], administrée du 28 octobre au 27 novembre 2020 à un échantillon de plus de 3 000 personnes âgées d’au moins 18 ans résidant en France métropolitaine, permet d’apporter des éléments de réponses parfois inattendus.

Évolution de certaines croyances pseudo-scientifiques (1982-2021)

Source  : Bauer MW et al., Les Français et la science 2021 : représentations sociales de la science 1972-2020, sondage national, Université de Lorraine, 2021.

Si l’on s’intéresse tout d’abord aux deux groupes de croyances et de pratiques qui ont principalement retenu l’attention des sociologues (le paranormal et l’astrologie), la dernière vague de l’enquête met en évidence une transformation importante du paysage. Alors qu’il y avait encore un peu plus de 4 Français sur 10 « à croire » ou « à prendre au sérieux » la transmission de pensée en 2007, il n’y a désormais plus qu’un Français sur 10 à faire de même en 2021. Ce décrochage est moins spectaculaire mais tout aussi sensible pour les envoûtements (-16 pts), pour les prédictions de voyance (-10 pts) ou pour l’astrologie (-9 pts entre 2007 et 2021). Toujours pour l’astrologie, alors qu’en 1989 près de 30 % des personnes interrogées la considéraient comme une science au même titre que la physique, l’astronomie ou la psychologie, ils ne sont plus que 7 % à faire de même en 2021 (voir l’encadré ci-dessus).

Ces évolutions sont intéressantes pour deux raisons au moins. Tout d’abord, elles viennent, sinon invalider, du moins relativiser l’idée selon laquelle il y aurait par principe une forte stabilité des croyances dans les para-sciences. Ensuite ce recul général coïncide avec un contexte de très forte incertitude – la pandémie de Covid-19 – auquel devrait correspondre en toute logique une montée en puissance (et non une décroissance) des croyances dans les para-sciences.

Faut-il en conclure que l’hypothèse Boy-Michelat d’une relation étroite entre croyance et incertitude ressentie est définitivement invalidée ? L’enquête Les Français et la science 2021 invite à la prudence dans la mesure où, au moment où elle souligne ce recul global des pseudo-sciences, elle mesure, pour la première fois, l’importance prise par un troisième système de croyances et de pratiques, celui des médecines dites « douces » ou encore des pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique (PNCAVT – voir encadré en fin d’article), et ce alors que l’administration du questionnaire s’est faite en pleine crise sanitaire (octobre-novembre 2020).

Hypnose chez Schrenck-Notzing, Albert von Keller (1844-1920)

Nos résultats montrent bien l’importance prise aujourd’hui par ce troisième système de croyances qui occupe une partie prépondérante de l’espace des représentations occupé jusqu’ici par les deux autres systèmes : 8 Français sur 10 affirment prendre (un peu ou beaucoup) au sérieux l’ostéopathie, 7 sur 10 l’homéopathie, 6 sur 10 l’acupuncture et le yoga, 5 sur 10 l’hypnose, la méditation, l’aromathérapie ou encore la phytothérapie. L’adhésion comme le recours aux médecines douces et aux PNCAVT diffèrent selon le genre, mais sans que la hiérarchie entre les activités ne soit modifiée. Toutes pratiques confondues, l’adhésion apparaît plus affirmée chez les femmes. À titre d’exemple, l’ostéopathie et la chiropractie sont prises « très au sérieux » par près d’une femme sur 2, « plutôt au sérieux » par 4 femmes sur 10, contre respectivement un tiers et près de la moitié des hommes. Dans leurs pratiques aussi, les femmes déclarent avoir recours aux soins non conventionnels de manière plus fréquente que les hommes, qui en ont une utilisation faible (au maximum, un tiers y a recours régulièrement). Ainsi, 43 % des femmes (15 % « souvent », 28 % « de temps en temps ») affirment avoir régulièrement recours à l’homéopathie, contre seulement 25 % des hommes.

Conclusion

La série d’enquête Les Français et la science est l’occasion de souligner la complexité de notre rapport ordinaire aux sciences et techniques. La dernière vague de l’enquête a bien montré que les Français continuent à entretenir un lien fort avec la communauté scientifique, que ce soit à travers la confiance très majoritaire accordée à la recherche publique, l’intérêt constant pour les découvertes scientifiques, le soutien au financement de la recherche ou encore la volonté d’être associé aux grandes décisions en matière de choix scientifiques et technologiques. Mais nos résultats d’enquête nous incitent également à penser qu’il est temps de se ressaisir collectivement des enjeux de culture scientifique. Si les Français conservent un intérêt évident pour les sciences, la mesure de leur familiarité avec quelques notions élémentaires ou des domaines d’avenir montre que cette familiarité tend à se fragiliser. Par ailleurs, comme cela été mentionné en ouverture, l’ambivalence record observée à l’égard non pas tant de la démarche de recherche que de ses applications fait de la France un cas tout à fait exceptionnel à l’échelle internationale qui mérite une attention particulière.

Enfin, parce qu’il n’existe pas chez un grand nombre des personnes enquêtées d’incompatibilité ressentie entre goût pour la science et croyance dans les para-sciences, il faut se garder d’adopter une vision trop naïve qui ferait de l’adhésion aux para-sciences le produit mécanique d’une distance (réelle ou supposée) à la culture scientifique. Même s’il est sans doute trop tôt pour tirer les leçons de la période de la pandémie de Covid-19, la dernière édition de l’enquête met en évidence des évolutions notables, en particulier un recul significatif des croyances dans le paranormal et l’astrologie. Un résultat qu’il sera indispensable de confirmer dans la prochaine édition de l’enquête. Enfin l’enquête met également et surtout en évidence une adhésion à la fois forte et genrée des Français aux médecines douces et aux pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique.

Références


1 | Bauer MW et al., Les Français et la science 2021 : représentations sociales de la science 1972-2020, sondage national, , Université de Lorraine, 2021.
2 | Funk C et al., “Science and scientists held in high esteem across global publics”, Report of the Pew Research Center, 29 septembre 2020. Sur pewersearch.org
3 | Dubois M, « A l’égard des sciences, il faut plutôt parler de “désenchantement” que de défiance », Le Monde, 17 novembre 2021. Sur factuel.univ-lorraine.fr
4 | Boy D, Michelat G, « Croyances aux parasciences : dimensions sociales et culturelles », Revue française de sociologie, 1986, 27 :175-204.
5 | Boy D, Michelat G, « Premiers résultats de l’enquête sur les croyances aux parasciences », in La pensée scientifique et les parasciences, Albin Michel, 1993, 209-15.
6 | Boy D, Michelat G, « Les Français et les para-sciences », in L’État de l’opinion, Le Seuil, 1994, 201-18.
7 | Boy D, « Les Français et les para-sciences : vingt ans de mesures », Revue française de sociologie, 2002, 43 :35-45.
8 | Boy D, « Les représentations sociales de la science  », in La science en question(s), Éditions Sciences Humaines, 2014, 165-83.
9 | Moscovici S, La psychanalyse, son image et son public, Presses universitaires de France, 1961.

Croyance aux médecines douces et aux pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique

Source  : Bauer MW et al., Les Français et la science 2021 : représentations sociales de la science 1972-2020, sondage national, Université de Lorraine, 2021.