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Deux citations attribuées à Freud qui ont la vie dure

Publié en ligne le 3 décembre 2023 - Psychologie -

Citer un auteur célèbre est une pratique destinée à donner du poids à un énoncé, mais ce peut aussi être un argument d’autorité fallacieux, qu’Arthur Schopenhauer (1788-1860) présentait comme un stratagème de choix dans L’Art d’avoir toujours raison [1]. Le célèbre philosophe écrivait : « On a beau jeu si l’on peut invoquer une autorité respectée par l’adversaire. […] Si l’on n’en a pas une adéquate à invoquer, que l’on en prenne une d’apparemment adéquate : que l’on cite ce que quelqu’un a dit en un autre sens, ou dans un contexte différent. Ce sont les autorités auxquelles l’adversaire ne comprend rien qui, le plus souvent, font le meilleur effet. On peut aussi, en cas de nécessité, non seulement déformer le sens de ces autorités, mais le falsifier carrément, ou même en citer qui sont de pures inventions ; en général, l’adversaire n’a pas le livre sous la main, et ne sait du reste pas s’en servir ».

Un exemple mémorable est cette citation attribuée à Einstein, utilisée par des astrologues : « L’astrologie est une science en soi illuminatrice. J’ai appris beaucoup grâce à elle, et je lui dois beaucoup. Les connaissances géophysiques mettent en relief le pouvoir des étoiles et des planètes sur le destin terrestre. À son tour, en un certain sens, l’astrologie le renforce. C’est pourquoi c’est une espèce d’élixir de vie pour l’humanité ».

La très médiatique astrologue Elizabeth Teissier a mis cette citation en exergue de sa thèse (2001), défendue en Sorbonne, sans qu’elle ne donne, pas plus que d’autres astrologues, la référence dans des écrits ou des biographies d’Einstein. Rappelons que la thèse de Mme Teissier se présente comme un travail sociologique, mais est en fait une apologie de l’astrologie. Mme Teissier a obtenu la mention « très honorable » après que le jury s’est réuni pendant cinq minutes. Le promoteur est le sociologue postmoderne Michel Maffesoli, professeur à l’université Paris-Descartes. Le président du jury était Serge Moscovici, directeur de recherches à l’École des hautes études en sciences sociales. L’Afis a réalisé un dossier sur cette « farce » [2].

Jean-Paul Krivine écrit au sujet de l’exergue de la thèse : « Aucun des membres de son jury n’a été troublé par l’absence de référence pour l’accompagner, aucun n’a cherché à en vérifier l’authenticité. Pourtant, de tels propos sont pour le moins étonnants quand on connaît l’œuvre et les idées d’Einstein » [3].

« L’enfant est un pervers polymorphe »

Quand on cherche sur Internet la citation « L’enfant est un pervers polymorphe », on constate qu’elle est généralement attribuée à Freud et sans référence. Lorsque la référence est correcte, la citation est incorrecte.

Ce que Freud a écrit

« Prédisposition pervers polymorphe. Il est instructif de constater que l’enfant, sous l’influence de la séduction, peut devenir pervers polymorphe, pouvant être dévoyé vers tous les outrepassements possibles. Cela montre que, dans sa prédisposition, il en apporte avec lui l’aptitude ; c’est pourquoi la mise en œuvre ne rencontre que des résistances minimes, parce que les digues animiques s’opposant aux débordements sexuels – pudeur, dégoût et morale – ne sont pas, selon l’âge de l’enfant, encore mises en place ou sont seulement en cours de formation. L’enfant ne se comporte pas en cela autrement que, par exemple, la femme moyenne n’ayant pas été touchée par la culture, chez qui subsiste la même prédisposition perverse polymorphe. Cette femme peut, dans les conditions habituelles, rester sexuellement à peu près normale ; sous la conduite d’un habile séducteur, elle prendra goût à toutes les perversions et les conservera dans son activité sexuelle » [4].

Cette nouvelle traduction des PUF est correcte. Pour ceux qui veulent vérifier, voici les premières lignes dans les Gesammelte Werke : “Es ist lehrreich, dass das Kind unter dem Einfluss der Verführung polymorph pervers werden, zu allen möglichen Überschreitungen verleitet werden kann. Dies zeigt, dass es die Eignung dazu in seiner Anlage mitbringt” [5].

Pour Freud l’enfant n’est pas, par essence, un pervers polymorphe, il est seulement prédisposé, il peut le devenir [kann werden] sous l’influence de la séduction [unter dem Einfluss der Verführung]. Laissons ici entre parenthèses la question de la valeur de cet énoncé de Freud, éminemment discutable.

Cette citation est extraite des Trois essais sur la théorie sexuelle, publié en 1905. C’est la première fois que Freud utilise l’expression « pervers polymorphe ». Il ne la modifiera pas. En effet, les Trois essais est l’ouvrage que Freud a le plus modifié jusqu’en 1925 (6e édition). Notons en passant que, mis à part le passage en 1897 de la théorie de la séduction (selon laquelle les névrosés ont subi des sévices sexuels réels dans l’enfance) à la théorie du fantasme (selon laquelle les sévices invoqués ont été imaginés), Freud n’a quasiment jamais remis en question une de ses conceptions. Il ne faisait qu’ajouter à ce qui, selon l’expression de Karl Popper, était une doctrine « irréfutable ». Il écrivait en 1926 : « Nous n’avons pas besoin de dévaloriser des enquêtes antérieurement effectuées, mais seulement de les mettre en liaison avec nos vues plus récentes » [6].

La citation déformée, pervertie (« castrée » diraient des psychanalystes) se retrouve notamment chez des lettrés férus de psychanalyse, mais aussi chez des psychanalystes réputés. Ceux-ci n’ont pas pris la peine de lire Freud dans le texte ou ont transformé le texte volontairement ou inconsciemment. La citation altérée arrange les pédophiles et les parents incestueux. L’autorité de Freud les disculpe à leurs yeux et aux yeux d’ignorants.

Ce que cela devient chez des lettrés et des psychanalystes

Parmi les lettrés férus de psychanalyse, nous nous limitons à citer Philippe Sollers (1936-2023), le très médiatique intellectuel qui a dirigé la revue Tel Quel (Seuil) et qui était directeur d’une collection chez Gallimard.

Il écrit, dans un hors-série du Nouvel observateur intitulé « Le Bonheur mode d’emploi » : « Pourquoi l’érotisme rend-il heureux ? Parce qu’il est un retour direct à l’enfance, à ses jeux, à sa gratuité, à sa profondeur de temps. L’enfant, on le sait depuis Freud, est un pervers polymorphe qu’on oblige ensuite, sous prétexte de normalité, à devenir un pervers honteux monomorphe (la famille, l’école et le travail s’y emploient) » [7].

On ne s’étonnera pas que la fausse citation se retrouve sur Wikipedia (consulté le 1er novembre 2023) : « Chez l’enfant, Freud suppose l’existence d’une sexualité infantile perverse “polymorphe ” au stade prégénital » [8].

Des psychanalystes connus répètent aveuglément la citation mutilée. On peut supposer que certains ont lu le texte, mais que leur « faux souvenir » les arrange « quelque part », ne fût-ce que par le plaisir de choquer des bien-pensants.

Nous nous limitons à citer des analystes renommés, deux Parisiens et deux Belges. Il suffit de surfer pour trouver quantité d’autres illustrations.

Jean-Pierre Winter a été de 1976 à 1980 le co-animateur des Séminaires de l’École freudienne de Paris. Il a co-fondé et présidé le Mouvement du coût freudien. Il a été nommé en 2023 chevalier de la Légion d’honneur . Au sujet de l’enfant de 4-5 ans, il écrit en 2008 : « L’enfant de cet âge-là est un petit métaphysicien. D’autre part, au même âge, c’est un pervers polymorphe, c’est-à-dire un être soumis à une certaine indépendance des pulsions, à la satisfaction des pulsions les unes indépendamment des autres, avant leur unification vers un but ; quitte à revenir ensuite à une certaine re-division entre pulsion de vie et pulsion de mort » [9].

Gérard Pommier (1941-2023) était psychiatre-psychanalyste, analysé par Lacan, directeur de recherche à Paris-VII. Il écrivait en 2009 : « La sexualité de l’enfant n’a aucun rapport avec la génitalité ni la reproduction. Ce qu’il y eut de “sexuel”, ce furent les pulsions étayées sur les besoins qui poussent le corps à s’identifier à ce qui manque à la mère, au phallus. […] Mais comme ce phallus n’a pas de consistance par lui-même, ce but se rabat sur la pulsion, de sorte que cette dernière reprend à son seul compte la valeur copulatrice du phallus, sans autre soutien qu’elle-même – et, en ce sens, autoérotique. Qu’il existe une telle “perversion polymorphe” de l’enfant dédramatise la perversion. En montrant ses dessous, Freud lui enlève le manteau médico-légal dont Krafft-Ebing – entre autres – l’avait revêtu  » [10].

Philippe van Meerbeeck est psychiatre-psychanalyste, professeur à l’université de Louvain, fondateur de la revue Cahiers de psychologie clinique (De Boeck). Il écrit dans L’Infamille en 2003 : « C’est Freud qui a mis en lumière la sexualité infantile : l’enfant est un pervers polymorphe » (p. 14). « Freud fait connaître sa découverte en 1905 dans les “Trois essais sur la théorie de la sexualité”. C’est probablement un de ses plus grands textes. Il y conceptualise la sexualité humaine en montrant que l’enfant est au départ un pervers polymorphe » [11].

Jean-Pierre Lebrun est psychiatre-psychanalyste, ancien président de l’Association freudienne de Belgique et de l’Association freudienne internationale. Il déclare en 2019 : « Il ne faut pas unifier la perversion. Il existe “des” perversions et elles ne sont pas toutes à mettre sur le même plan. […] Il y a d’abord évidemment ce que Freud nous a appris très tôt dans son œuvre, à savoir l’existence de la perversion polymorphe de l’enfant. Nous voyons la maintenance de cette perversion polymorphe au-delà de la période de l’enfance ; celle-ci continue à exister chez l’adulte. La sexualité que l’on qualifie de perverse, loin de constituer l’anormalité, dit plutôt la vérité de la sexualité. Voilà pourquoi Freud s’est autorisé à avancer que l’enfant est un pervers polymorphe » [12].

« Peu importe comment vous éduquez, ce sera toujours mal »

Une seconde citation est très couramment attribuée à Freud. Elle porte sur l’éducation. Ce serait la réponse qu’il aurait faite à une mère qui lui demandait conseil : « Faites comme vous voulez, ce sera toujours mal ». On a beau chercher une référence précise, on n’en trouve guère… si ce n’est de fausses.

En 1989, Françoise Dolto, pédopsychiatre-psychanalyste, écrit dans un livre sur l’éducation : « Une éducation est réussie quand elle est ratée ! C’est précisément quand l’adolescent arrive à estimer que son éducation a été un échec que les parents, eux, peuvent penser avoir rempli leur rôle. Un enfant inadapté ne conteste pas. Mais si un jeune homme, ou une jeune fille, dit à ses parents : “Avec tout ce que vous avez fait pour moi, eh bien, vous avez raté !”, alors les parents peuvent être tranquilles : l’enfant s’en est sorti, ou tout au moins son droit à la contestation prouve qu’il commence à avoir confiance en son propre jugement, ce qui est un des signes d’une maturité qui éclot. Aux yeux des enfants, on rate toujours. Selon le mot de Freud : “Quoi que vous fassiez, vous ferez toujours mal” » [13].

En 2004, Caroline Eliacheff, pédopsychiatre-psychanalyste, déclare dans sa chronique sur France Inter : « Freud disait : “Quoi que vous fassiez, vous ferez toujours mal.” Autrement dit, c’est quand votre enfant, devenu grand, juge de façon négative l’éducation que vous lui avez donnée que vous pouvez être sûr d’avoir réussi. C’est la preuve qu’il a la capacité de juger, et d’avoir confiance en son jugement » [14].

En 2004, la psychanalyste Olivia Dauverchain écrit, dans sa recension de l’ouvrage Pour une philosophie politique de l’éducation : « Difficile de lire un livre sur l’éducation sans que revienne en mémoire qu’éduquer est un des trois métiers, avec gouverner et psychanalyser, que Freud tient pour impossibles. “Faites comme vous voulez, ce sera toujours mal”, répond-il à une mère demandant des conseils sur l’éducation de ses enfants » [15].

En 2012, Patrick Ben Soussan, pédopsychiatre-psychanalyste, écrit dans La Parenté exposée : « Freud, le père de la psychanalyse, un vieux bonhomme qui paraît-il voyait du sexe partout, assurait qu’il n’était pas de métier plus difficile à exercer que celui d’être parent. Sa réponse est connue, faite à une jeune femme qui lui demandait comment bien faire avec son enfant : “Faites, de toute façon, ce sera toujours mal !” » [16].

En 2018, Claudia Belo, dans sa thèse pour le grade de docteur en médecine, écrit : « Freud décrivait déjà des parents culpabilisés tentant de se conformer à des normes souvent fluctuantes. “Faites, de toute façon ce sera toujours mal !” avait-il répondu à une jeune mère qui l’interrogeait sur comment bien faire avec son enfant » [17]. Ici, pas plus que chez les auteurs cités ci-dessus, il n’y a de référence précise sur le fameux conseil et sur la mère.

Ce que Freud a écrit

L’index général des œuvres complètes de Freud (un tel index n’existe qu’en allemand) montre que Freud s’est très peu occupé de la question de l’éducation. Les quelques propos que Freud a tenus sur l’éducation à travers l’ensemble de son œuvre se trouvent résumés dans ces lignes publiées en 1933, six ans avant sa mort : « Réalisons clairement ce qu’est la première tâche de l’éducation. L’enfant doit apprendre la domination sur les pulsions (Triebbeherrschung). Lui donner la liberté de suivre sans restriction toutes ses impulsions est impossible. Ce serait une expérimentation très instructive pour les psychologues d’enfants, mais en ce cas les parents ne pourraient pas vivre, et les enfants eux-mêmes subiraient un grave dommage qui se manifesterait pour une part immédiatement, pour une autre part dans les années ultérieures. Il faut donc que l’éducation inhibe, interdise, réprime, et elle y a d’ailleurs largement veillé en tout temps. Mais nous avons appris de l’analyse que c’est précisément cette répression des pulsions qui entraîne le danger de l’entrée dans la maladie névrotique. Vous vous souvenez que nous avons examiné de façon approfondie par quelles voies cela se produit. L’éducation a donc à chercher sa voie entre le Scylla du laisser-faire et le Charybde du refuser (Versagen). Pour autant que la tâche n’est pas insoluble, un optimum doit pouvoir être trouvé pour l’éducation, tel qu’elle puisse apporter le plus et nuire le moins. Il s’agira de décider jusqu’où on a le droit d’interdire, en quels temps et par quels moyens » [18].

Deux ans avant sa mort, Freud écrit l’article « L’analyse finie et l’analyse infinie », que James Strachey, dans les œuvres complètes en anglais, résume par ces mots : « Dans son ensemble, le texte donne une impression de pessimisme quant à l’efficacité thérapeutique de la psychanalyse. Ses limitations sont constamment soulignées, les difficultés de la procédure et les obstacles qui se dressent sur son chemin sont mis en évidence. C’est là le principal thème du texte. Toutefois il n’y a là rien de révolutionnaire. Freud a toujours été bien conscient des entraves au succès de l’analyse » [19].
Freud y écrit deux phrases qui peuvent justifier son pessimisme en matière d’éducation : « Il semblerait presque qu’analyser soit le troisième de ces métiers “impossibles”, dans lesquels on peut d’emblée être sûr d’un succès insuffisant [ungenügend]. Les deux autres, connus depuis beaucoup plus longtemps, sont éduquer et gouverner » [20].
Notons toutefois que Freud ne dit pas que le métier de psychanalyste « est » impossible. Il écrit “Es hat beinahe den Anschein”, « il semblerait presque » et il met le mot « impossible » entre guillemets. Ces réserves valent sans doute pour les deux autres métiers difficiles.
Freud pensait qu’éduquer est difficile, ce qu’il avait constaté avec certains de ses enfants. Il écrivait à Max Eitingon à propos de son fils Olivier, atteint d’une « névrose obsessionnelle » : « Il fut longtemps ma fierté et mon espoir secret, jusqu’à ce qu’il devînt ensuite mon plus grand souci, dès lors que se déclara clairement son organisation anale sado-masochiste et qu’échouèrent ensuite les tentatives de lui offrir une fonction génitale. La manière dont vous avez essayé et continuer d’essayer d’infléchir son destin (en lui fournissant du travail), est sans doute le mieux qu’on puisse faire pour lui. Mais je souffre beaucoup d’un sentiment d’impuissance » (13.XII.1920).
J’ai eu beau chercher, je n’ai pas trouvé un écrit de Freud ou un témoignage fiable de sa « réponse à une mère » : « Éduquez comme vous voulez, ce sera toujours mal ».

Références

1| Schopenhauer A, L’Art d’avoir toujours raison ou Dialectique éristique. Publié posthume, 1864, Trad., Éd. Circé, 1996, 122 p.
2| « Des astres à la Sorbonne », SPS n° 246, avril 2001.
3| Krivine J-P, « Einstein et l’astrologie : une citation fausse qui a la vie dure », SPS n° 250, 2001.
4| Freud S, Trois essais sur la théorie sexuelle, 1905, Trad., Œuvres complètes, PUF, 2006, V p. 127.
5| Freud S, Drei Abhandlungen zur Sexualtheorie, Gesammelte Werke, V p. 91.
6| Freud S, Inhibition, symptôme et angoisse, Trad., Œuvres complètes, PUF, 1992, XVII p. 256
7| Kirtov V, « Erotisme », Dictionnaire sollersien, 12 février 2006.
8| La page Wikipédia « Perversion », consultée le 1-11-2023.
9| Winter J-P, « Du pervers polymorphe au petit métaphysicien ». La Lettre de l’enfance et de l’adolescence, 2008, 4:21.
10| Pommier G, « Des perversions polymorphes de l’enfant à la perversion proprement dite », La clinique lacanienne, 2009, 16:234.
11| van Meerbeeck P, L’Infamille ou la perversion du lien, De Boeck, 2003, p. 29.
12| « Où est passée la perversion ? ». Intervention aux journées de l’Association lacanienne internationale, le 19-01-2019.
13| Dolto F, L’Échec scolaire. Essais sur l’éducation, Ergo Press, 1989, p. 69.
14| Remy J, « Caroline Eliacheff – Les parents perdus », L’Express, 1er mars 2004.
15| Dauverchain O, « À propos de Pour une philosophie politique de l’éducation de M-C Blais, M. Gauchet et D. Ottavi », La lettre de l’enfance et de l’adolescence, 2004, 56:114.
16| Ben Soussan P, La Parentalité exposée, Érès, 2007, p. 7.
17| Belo CL, Comment mettre la puériculture au service de la parentalité ? Thèse, Université de Bourgogne, 2018, p. 26.
18| Freud S, Nouvelle suite des leçons d’introduction à la psychanalyse, 1933, Trad., Œuvres complètes, PUF, 2004, XIX, p. 233s.
19| Strachey J, Standard Edition, 1964, XXIII, p. 211.
20| Freud S, Die endliche und die unendliche Analyse, 1937, Trad. Œuvres complètes, PUF, 2010, XX p. 50.


Thème : Psychologie

Mots-clés : Histoire - Psychanalyse