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Qu’est-ce que l’iridologie ?

Publié en ligne le 28 mars 2024 - Médecines alternatives -

L’iridologie est une pratique qui consiste à analyser l’iris des yeux pour obtenir des informations sur l’état de santé d’une personne. Contrairement à la plupart des médecines alternatives et complémentaires, c’est une discipline purement diagnostique, sans visée thérapeutique. Ses promoteurs ne l’utilisent donc pas seule et l’intègrent toujours dans un cadre plus large. En pratique, elle est presque indissociable de la naturopathie 1, ou des pratiques similaires, comme celles des Heilpraktikers allemands, équivalents des naturopathes français.

Tout d’abord, qu’est-ce que l’iris ? L’iris est l’anneau coloré de l’œil percé en son centre par la pupille. Il peut être marron, bleu ou vert, avec de nombreuses nuances, et est déterminé de façon héréditaire par la quantité de mélanine. Des cellules musculaires permettent d’ajuster le diamètre de la pupille, c’est-à-dire la fente laissant passer la lumière jusqu’à la rétine située en profondeur. Une pupille large capte plus de lumière, ce qui est utile en cas de faible luminosité. Une pupille étroite permet de limiter l’éblouissement en cas de forte intensité lumineuse, mais aussi d’avoir une meilleure profondeur de champ (d’un point de vue optique, si la pupille est dilatée, la vision des objets situés en premier plan ou en arrière-plan sera floue).

Outre sa couleur, l’iris possède des motifs dus soit à des anomalies de pigmentation, soit à des cryptes (de petits écartements qui existent entre les sortes de fibres qui s’étendent en rayons entre la pupille et la périphérie, de taille et de forme variables). Ces motifs sont visibles à l’aide d’une loupe, et d’après les iridologues, ils seraient des marqueurs de la santé d’une personne.

Les cartes d’iridologie

Les iridologues appuient leurs pratiques sur des « topographies iriennes », sortes de cartes où chaque zone des deux iris est associée à un organe. Ainsi, par exemple, la partie centrale située autour de la pupille est censée représenter les intestins, la partie supérieure le cerveau, les parties latérales les poumons, etc. Pour les organes présents d’un seul côté du corps, la zone de correspondance n’existe que dans un œil : ainsi, la zone du foie est située en bas et sur le côté latéral de l’iris droit, tandis que c’est la zone de la rate qui est située en symétrie sur l’iris gauche.

L’iridologie peut être rapprochée de la réflexologie car ces deux techniques postulent une représentation de tout le corps humain à la surface d’une partie de celui-ci : pour l’iridologie, l’iris, pour la réflexologie, la paume des mains, la plante des pieds ou le pavillon des oreilles. Toutefois, l’iridologie se contente de proposer des diagnostics alors que la réflexologie propose des actions à visées thérapeutiques en agissant à distance sur les organes supposés atteints.

Dans un cas comme dans l’autre, la méthode d’établissement des cartes est inconnue. Et sur le plan scientifique, aucune structure anatomique connue ne relie les organes avec l’iris ou la plante des pieds.

L’attribution de telle ou telle zone de l’iris à un organe du corps relève de l’arbitraire : les promoteurs de cette pratique présentent ces associations comme issues de décennies de données empiriques, mais aucune information précise n’est mise en avant. La plupart des cartes actuelles citent comme référence celle de Bernard Jensen publiée en 1952 [1] et, hormis quelques variations, elles sont toutes assez similaires. Leur forme et leur structure ressemblent à des mappemondes : le corps humain et ses organes vus de face sont projetés sur deux disques un peu comme les anciennes cartes qui projetaient le monde en deux hémisphères (voir encadré ci-après).

Les cartes de l’iridologie

Exemple de cartes proposées sur un site Internet [1]. L’iris droit représente la moitié droite du corps, l’iris gauche la moitié gauche et les organes sont grossièrement agencés les uns par rapport aux autres comme dans le corps (en termes de hauteur et de droite-gauche) avec comme exception notable le tube digestif, situé autour de la pupille et donc à la même hauteur que les organes du thorax.

Référence
1 |Portuese A, « L’iridologie », Passeport santé, janvier 2018. Sur passeportsante.net

Cette conception relève d’une vision naïve du corps humain. Par exemple, les organes sont représentés selon la place qu’ils occupent dans le corps après la naissance. Or la plupart des organes internes migrent lors de la formation de l’embryon. Le foie, par exemple, situé sur l’iris droit parce que c’est sa position finale dans le corps : à l’origine, c’est un organe central (comme beaucoup d’autres) qui est progressivement poussé sur le côté droit lors du développement fœtal. De même, le tube digestif est initialement central, et c’est seulement la croissance et la rotation de l’estomac et des intestins qui finit par les placer là où ils sont après la naissance. Ces rotations ont des conséquences anatomiques concrètes : les artères, les veines et les nerfs de ces organes ne dépendent pas de la position finale de ceux-ci mais de leur position initiale. Par exemple, le développement des nerfs de l’estomac et des intestins se fait debas en haut dans la moelle épinière et ils se distribuent d’amont en aval dans la paroi du tube digestif ; ainsi, le côlon transverse, situé plus haut que l’intestin grêle dans l’abdomen, reçoit des nerfs issus d’une zone plus basse que celuici dans la moelle. On constate la même chose avec les artères. C’est parce qu’il y a eu une rotation : le gros intestin a ainsi effectué une rotation à 270° dans l’abdomen, entraînant avec lui nerfs et vaisseaux sanguins. Tout ceci met en relief un des arbitraires des cartes d’iridologie. Des cartes fondées sur les positions embryonnaires ne donneraient pas plus de crédit à l’iridologie, mais témoignerait au moins d’une certaine connaissance de la biologie. Les mêmes remarques s’appliquent à la réflexologie.

Les cartes de l’iridologie (et de la réflexologie) sont parfois comparées à celles, bien réelles, des homoncules [2]. Les homoncules sont deux cartes du corps humain dessinées sur le cortex cérébral, une pour la sensibilité (donc la peau), l’autre pour la motricité (donc les muscles). Il est en effet acquis qu’à chaque zone du cortex moteur correspond une partie du corps, et on peut donc établir une carte grâce à des données bien concrètes. Ces deux homoncules sont complètement disproportionnés : il existe quelques petites différences entre les deux, mais les deux possèdent entre autres des mains énormes. Pourquoi ? Parce que les zones du cerveau dédiées aux mains sont particulièrement grandes : les mains ont une très grande précision de sensibilité et de mouvement, et cela nécessite une plus grande zone de cortex que pour les cuisses. Ce qui fait la taille d’une partie du corps sur les homoncules, ce n’est pas son volume ou sa surface, mais sa fonction. Mais la comparaison s’arrête vite : la validité de ces homoncules est parfaitement prouvée, ce qui n’est pas le cas des cartes de l’iridologie et de la réflexologie.

Les origines fantasmées de l’iridologie

Souvent, les promoteurs de pratiques non conventionnelles aiment à faire remonter l’origine de leur discipline à l’Antiquité. L’iridologie ne fait pas exception et l’on trouve sur Internet des références aux Chaldéens, un peuple de l’Antiquité mésopotamienne (voir par exemple [3]). D’autres évoquent une origine encore plus ancienne avec Pépi-Ânkh-Or-Iri, 3 000 ans avant notre ère, médecin du pharaon et présenté comme oculiste et iridologue [4]. Beaucoup citent aussi Hippocrate, plus récent mais plus célèbre, et notamment son adage « tels sont les yeux, tel est le corps » qui n’est néanmoins jamais vraiment expliqué.

La référence aux Chaldéens est trop vague pour être vérifiée. En ce qui concerne Pépi-ÂnkhOr-Iri, la seule source qui parle de lui est une stèle funéraire [5]. Il y est nommé Pépi-Ânkh ou Iry, et a vécu quelque part entre 2270 et 2210 avant notre ère. La stèle l’évoque en ces termes : « Chef et doyen des médecins royaux, ophtalmologue royal, responsable des maladies intestinales, magicien et érudit. » Affirmer qu’il était iridologue sur la base de cette unique inscription est assez osé : il pratiquait l’ophtalmologie, mais impossible d’en dire plus. Pourtant, la médecine égyptienne antique est en partie connue : le manuscrit d’Ebers, un traité médical du XVIe siècle avant notre ère (soit environ 700 ans après Iry), donne un bon aperçu des pratiques de l’époque [6]. Bien qu’il y ait une importante section consacrée aux maladies des yeux et à leur traitement, on ne trouve rien qui fasse penser à de l’iridologie. Pourquoi citer une stèle qui ne fait que donner les titres d’une personne, et pas les textes médicaux de l’époque ?

Yeux dans les yeux, Edvard Munch (1863-1944)

Quant à l’adage d’Hippocrate, cette citation existe réellement dans le traité des Épidémies, volume VI, section 4, paragraphe 22. Ce volume est une compilation désordonnée de remarques sans contexte. Selon les versions du texte, l’adage est plus ou moins long. La version la plus longue dit ceci : « φθαλμοί, ὡς ἂν ἰσχύωσιν, οὕτω καὶ γυῖον » (qu’on pourrait traduire par « les yeux, s’ils sont vigoureux, alors le corps l’est aussi). Formulé ainsi, on comprend qu’avoir l’œil vif est considéré comme un signe de bonne santé du corps. Mais cela s’arrête là, et on est très loin de l’iridologie. Le corpus hippocratique, pourtant très riche et évoquant fréquemment les yeux, ne contient pas non plus de traces d’iridologie telle qu’on l’entend. Dans le même ordre d’idée, Hippocrate dit des choses similaires à propos du visage ou de la langue : ce ne sont pas particulièrement les yeux qui sont comparés au corps.

Ceux qui trouvent des origines antiques à l’iridologie extrapolent beaucoup : à partir de brèves mentions des yeux dans un contexte médical, ils affirment qu’il s’agit d’une forme d’iridologie avant l’heure, même quand il s’agit manifestement d’ophtalmologie classique et quand ni Hippocrate, ni aucun autre personnage antique, n’a affirmé que l’iris pouvait refléter la santé des autres organes du corps.

Les véritables origines de l’iridologie

L’iridologie date en réalité de deux siècles. Il ne semble pas y avoir la moindre trace d’iridologie avant son invention moderne par Ignác Péczely dans les années 1860. L’anecdote rapportée par les sites d’iridologie est la suivante : Péczely, âgé de 10 ou 11 ans, découvre une chouette dont la patte est cassée (ou dont il casse lui-même la patte par accident) et constate alors la présence (ou l’apparition) d’une bande sombre dans la partie inférieure de l’iris de l’oiseau. Péczely, devenu homéopathe, se serait souvenu de cet épisode et aurait eu l’idée d’analyser les iris de ses patients. Il a par la suite entrepris des études pour devenir médecin afin d’échapper à l’interdiction qui lui avait été faite de continuer d’exercer sans diplôme.

Jusqu’à sa mort, Péczely a abondamment écrit sur le sujet et a établi les bases de l’iridologie. Ses théories se sont progressivement diffusées en Europe puis en Amérique du Nord (notamment auprès des chiropracteurs américains). Dans les années 1880, d’autres auteurs publient déjà sur le sujet, en se référant aux travaux de Péczely. Les cartes des iris de cette époque, bien que moins détaillées, ressemblent déjà à celles qui circulent de nos jours.

La Chouette, Leon Wyczółkowski (1852-1936)

L’invention de l’iridologie est donc récente. Certes, un ouvrage de Philipp Meyen datant de 1665 est parfois cité comme un exemple de proto-iridologie. Ce livre est titré Chiromantia Medica, mais il est en fait très difficile de parler d’iridologie. Il s’agit, comme son nom l’indique, d’un livre de chiromancie (la lecture des lignes de la main) accompagné en fin de volume d’un petit traité nommé Physiognomia Medica parlant, là encore son nom l’indique, de physiognomonie (pratique pseudo-scientifique basée sur l’analyse des traits du visage, et donc entre autres des yeux), sans que l’iris ne soit vraiment mentionné [7]. Et contrairement à ce que certains avancent, ce livre ne contient aucune cartographie des iris divisés en organes du corps.

Qu’en disent les études scientifiques ?

Contrairement à d’autres pratiques pseudo-médicales, il existe très peu d’études scientifiques évaluant l’iridologie, et encore moins d’études de bonne qualité. On peut donc facilement en faire un petit inventaire.

En 1956, la fiabilité des cartes d’iridologie a été remise en question par Janke [8]. Il tenta de lier les particularités des iris de 150 patients et leurs problèmes de santé, sans grand succès : il y avait très peu de correspondance entre les organes atteints et les zones des iris censées les représenter. Il constata même qu’en tournant de 90° les cartes, les correspondances n’étaient pas moins bonnes.

Le premier article scientifique ayant directement testé les capacités diagnostiques d’iridologues a été publié en 1979 dans une prestigieuse revue médicale [9]. Des photographies des yeux de 143 patients ont été présentées à trois ophtalmologues et trois iridologues. Parmi ces 143 patients, 48 avaient une insuffisance rénale, les autres avaient des reins sains. Aucun des trois iridologues n’a été capable de discriminer les malades des personnes saines, et ils n’ont pas fait mieux que les ophtalmologues.

Depuis, les quelques autres études menées ont eu des résultats similaires : les iridologues impliqués n’ont pas été capables de diagnostiquer des cholécystites [10], des cancers [11] ou diverses autres maladies [12, 13]. La légende de Péczely selon laquelle il avait vu la fracture d’une chouette dans l’iris de l’animal a aussi été évaluée, sans succès : les iridologues n’ont pas été capables de diagnostiquer des fractures de bras ou de jambes [14].

Il existe évidemment des maladies qui touchent l’iris. Mais il s’agit soit de maladies de l’œil, soit de répercussion oculaire de maladies dites systémiques (c’est-à-dire ne se limitant pas à un seul organe). Et dans tous les cas, elles ne touchent pas des zones bien précises de l’iris. Ces atteintes de l’iris n’ont donc rien à voir avec l’idée d’une carte de l’iris représentant les organes et leur santé.

L’iridologie de nos jours

Chaque iris est unique, y compris entre deux vrais jumeaux. C’est même la base d’une méthode de reconnaissance biométrique. Mais surtout, il est établi que les iris ne se modifient plus chez l’adulte et sont très stables dans le temps (hormis, évidemment, certaines maladies de l’œil ou des blessures) [15]. On sait donc que les maladies d’autres organes ne peuvent pas modifier l’iris.

Femme aux yeux bleus (détail), Amedeo Modigliani (1884-1920)

Mais de nos jours, peu d’iridologues affirment qu’ils peuvent diagnostiquer une maladie à proprement parler en analysant les iris. Ils disent plutôt (du moins publiquement) que l’iridologie permet de détecter des susceptibilités, des prédispositions à certaines maladies, des faiblesses de certains organes. Ils parlent de bilan de santé, de bilan de vitalité. Elle est donc surtout utile, selon eux, pour adapter chez le patient les habitudes de vie (alimentation, activité physique, etc.). Ils établissent ainsi des « constitutions » sur la base de la couleur des yeux, concept attribué à André Roux, un iridologue français [16]. Ainsi, les yeux bleus (correspondant à une constitution « lymphatique fibrillaire ») prédisposeraient aux allergies, aux infections respiratoires et aux maladies auto-immunes, les yeux marrons (constitution « hématogène pigmentaire ») aux maladies cardiovasculaires et les yeux mixtes, c’est-à-dire noisette, vert-brun ou brun-jaune (constitution « mixte biliaire ») aux maladies hépatiques, biliaires et digestives. Tout cela ne repose sur rien.

Si la plupart des iridologues en restent prudemment à des appréciations globales sur la santé, certains oublient ce genre de précautions et n’hésitent pas à poser de vrais diagnostics de maladies. Affirmer que l’iridologie ne fournit pas de véritables diagnostics, mais aide plutôt à évaluer des prédispositions, à déterminer des faiblesses, permet d’une part de rester vague (ce qui n’est pas inutile puisque, on l’a vu, les iridologues ne sont pas capables de poser de diagnostic s’ils ne savent pas à l’avance de quoi souffre le patient) et, d’autre part, d’éviter les poursuites pour exercice illégal de la médecine [17]. En se contentant de rester à l’identification de prédispositions, les iridologues adoptent par ailleurs une attitude bien pratique : si une telle maladie apparaît, cela confirmera le diagnostic, si elle n’apparaît jamais, on pourra toujours affirmer que c’est justement grâce aux mesures de prévention qui auront été prises.

L’iridologie, sans efficacité connue malgré plus d’un siècle d’existence, peut apparaître comme une curiosité amusante et sans risque. Néanmoins, comme souvent, une pratique inefficace, même si elle ne peut pas blesser directement le patient, peut tout de même être indirectement dangereuse ; notamment en retardant la prise en charge efficace, en l’inquiétant ou le rassurant sur des bases infondées.

Références


1 | Jensen B, The Science and Practice of Iridology, Escondido, 1952.
2 | Buissart G, « Réflexologies », site Naturo33, consulté le 9 septembre 2023. Sur naturo33.fr
3 | « L’iridologie pour un bilan de terrain », site Votre santé naturellement, consulté le 9 septembre 2023. Sur culture-nature.net
4 | Allaire J, « Iridologie : nos yeux nous guident pour soigner notre corps », FémininBio, 25 février 2021. Sur femininbio.com
5 | Krause AC, “Ancient Egyptian ophthalmology”, Bull Inst Hist Med, 1933, 1 :258-76.
6 | Bryan CP, The Papyrus Ebers, Ares Publishers, 1930.
7 | Meyens P, Chiromantia Medica, Levyn van Dyck, 1665.
8 | Janke G, “Zür Irisdiagnose”, Klin Monatsbl Augenheilkd, 1956, 128 :229-30.
9 | Simon A et al., An evaluation of iridology, JAMA, 1979, 242 :1385-9.
10 | Knipschild P, “Looking for gall bladder disease in the patient’s iris”, BMJ, 1988, 297 :1578-81.
11 | Münstedt K et al., “Can iridology detect susceptibility to cancer ? A prospective case-controlled study”, J Altern Complement Med, 2005, 11 :515-9.
12 | Cockburn DM, “A study of the validity of iris diagnosis”, Clinical and Experimental Optometry, 1981, 64 :154-7.
13 | Buchanan TJ et al., “An investigation of the relationship between anatomical features in the iris and systemic disease, with reference to iridology”, Complementary Therapies in Medicine, 1996, 4 :98-102.
14 | Worrell R et al., “Iridology : diagnostic validity in orthopedic trauma”, The Scientific Review of Alternative Medicine, 2002, 6 :63-7.
15 | Mehrotra H et al., “Does iris change over time ?”,PLoS One, 2013, 8 :e78333.
16 | Portuese A, « L’iridologie », Passeport santé, janvier 2018. Sur passeportsante.net
17 | Légifrance, « Exerce illégalement la médecine », Article L4161-1 du Code de la santé publique. Sur legifrance.gouv.fr

1 L’iridologie figure dans tous les programmes de formation en naturopathie, et les naturopathes la présentent volontiers comme une branche de la naturopathie.


Publié dans le n° 346 de la revue


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L' auteur

Valentin Ruggeri

Médecin au service de médecine nucléaire du CHU de Grenoble et président de l’Observatoire zététique.

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Médecines douces, médecines alternatives, médecines parallèles… différents termes désignent ces pratiques de soins non conventionnels qui ne sont ni reconnues sur le plan scientifique ni enseignées au cours de la formation initiale des professionnels de santé.

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