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Téléphonie mobile et antennes-relais

L’hypersensibilité électromagnétique

Publié en ligne le 4 juillet 2012 - Ondes électromagnétiques -
Le Dauphiné, 27 juillet 2009

De quoi s’agit-il ?

« L’hypersensibilité électromagnétique est caractérisée par divers symptômes que les individus touchés attribuent à l’exposition aux CEM. Parmi les symptômes les plus fréquemment présentés, on peut mentionner des symptômes dermatologiques (rougeurs, picotements et sensations de brûlure), des symptômes neurasthéniques et végétatifs (fatigue, lassitude, difficultés de concentration, étourdissements, nausées, palpitations cardiaques et troubles digestifs). »

Organisation mondiale de la santé [1]

Pas de lien entre les symptômes et les champs électromagnétiques

« Les antennes de téléphonie mobile entraînent une exposition aux champs électromagnétiques 100 à 100 000 fois plus faible que les téléphones portables : être exposé pendant 24 heures à une antenne à 1 volt par mètre donne la même exposition de la tête que de téléphoner avec un portable pendant 30 secondes.

On ne connaît aucun mécanisme par lequel les champs électromagnétiques dans cette gamme d’énergie et de fréquence pourraient avoir un effet négatif sur la santé. L’OMS [2] et le Scenihr [3] se sont prononcés unanimement sur l’absence de risque de ces antennes.

À ce jour, aucun système sensoriel humain permettant de percevoir ce type de champ n’a été identifié. C’est pourquoi la quasi-totalité des études sur l’électro-hypersensibilité ont montré que les sujets concernés, bien que manifestant des troubles variés en présence de dispositifs émetteurs de champs électromagnétiques, sont incapables de reconnaître si ces dispositifs sont actifs ou non.

L’angoisse ou la phobie en présence d’émetteurs de champs électromagnétiques peuvent être réelles et justifier une prise en charge adaptée. Mais l’Académie déplore que ces troubles, pouvant entraîner de graves handicaps sociaux, soient utilisés à des fins contestables au détriment des intéressés. En revanche, elle rappelle que les téléphones mobiles, et donc les antennes, permettent de sauver chaque année des centaines de vies humaines. »

Mise au point de l’Académie nationale de médecine (2009)

Les recommandations de prise en charge

« À l’intention des médecins : le traitement des individus touchés doit se concentrer sur les symptômes sanitaires et sur le tableau clinique et non sur le ressenti de la personne quant à la nécessité de réduire ou d’éliminer les CEM à son poste de travail ou à son domicile.

À l’intention des gouvernements : les gouvernements doivent fournir aux individus se plaignant d’une HSEM, aux professionnels de la santé et aux employeurs des informations bien ciblées et pesées sur les dangers sanitaires potentiels des CEM. Ces informations doivent inclure une déclaration claire spécifiant qu’il n’existe actuellement aucune base scientifique permettant d’établir une relation entre HSEM et exposition aux CEM. »

Organisation mondiale de la santé [3]
Références

1 | https://www.who.int/peh-emf/publica...
2 | Organisation Mondiale de la Santé. http://www.who.int/mediacentre/fact...
3 | Commission européenne. Scientific Committee on Emerging and Newly Identified Health Risks : Health Effects of Exposure to EMF. 19 janvier 2009.


Thème : Ondes électromagnétiques

Mots-clés : Ondes