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Skeptical Inquirer, mars-avril 2009

Publié en ligne le 19 mai 2009 -

L’éditorial annonce les importants événements prévus pour célébrer le bicentenaire de la naissance de Darwin, spécialement en Grande Bretagne et aux Etats Unis.

On a souvent dit que Roosevelt avait eu, par un message intercepté, connaissance de l’attaque japonaise sur Pearl Harbour, et qu’il avait laissé faire pour avoir une raison d’entrer dans la guerre. L’analyse des documents disponibles montre que c’est une légende, que le message intercepté n’avait pas de signification exploitable.

Pourquoi le choix entre science et antiscience est-il important ? Elisabeth Sherman nous donne des exemples concrets des méfaits du mépris de l’approche scientifique. Beaucoup de ces exemples sont issus de positions de l’administration Bush, heureusement terminée.

William Hare réfléchit sur l’ouverture d’esprit, et les exigences qui y sont attachées. L’histoire de la philosophie est remplie d’appels à cette qualité, sans laquelle il n’y a pas de philosophie possible. Mais l’ouverture d’esprit ne peut pas mener au relativisme, car elle doit s’appuyer sur les preuves objectives et admettre que toute connaissance peut être un jour réfutée par des faits nouveaux.

Les légendes sur de supposés savoirs avancés de civilisations anciennes ont la vie dure. Les découvertes et témoignages allant dans ce sens sont pourtant plus que discutables, et ne sont mis en avant que par des interprétations biaisées ou franchement fraudées. Exemple donné : la carte de l’amiral ottoman Piri Reis, qui date du début du 16e siècle, et où certains, avec beaucoup d’imagination, ont cru voir les contours du continent antarctique.

Un des satellites de Saturne, Encelade, serait-il habitable pour des formes de vie primitive adaptées aux conditions extrêmes ? Les germes de cette vie ont pu naître sur place ou avoir été éjectés de la Terre par un choc météoritique. Une mission spatiale pourrait aller voir sur place.

Edzard Ernst nous présente sous forme plaisante un argumentaire à utiliser si l’on voulait défendre les médecines « alternatives ».

Les sceptiques sont souvent interrogés par les partisans d’un phénomène paranormal qui exige une « explication ». Le texte de Dayle Beyerstein nous explique qu’il faut d’abord discuter la réalité du fait avant de chercher une explication. Une fois cette réalité avérée, on trouve toujours une explication non paranormale, la plus simple possible.


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