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Skeptical Inquirer (mai/juin 2006)

Publié en ligne le 16 juin 2006 -

L’éditorial annonce un dossier sur le SETI, recherche d’intelligence extra-terrestre. Quatre articles sur le sujet abordent les divers aspects de la question. Malgré les objections que l’on peut y faire, ce projet ne peut être considéré comme de la pseudo-science.

Prend-on au sérieux la santé publique ? On a des doutes quand on voit décerner un prix à Erin Brockovich. Cette personne, qui a réellement existé, et dont l’histoire a fait un film à succès, n’a d’autre mérite de ce point de vue que d’avoir gagné un procès contre un supposé pollueur dont la nocivité reste à évaluer. La manie procédurière aux USA est contre-productive par rapport à ce qui serait réellement nécessaire pour améliorer l’état sanitaire de la population.

Une nouvelle statue de Vierge pleurant du sang s’est manifestée en Californie. La supercherie est évidente.

On visite en Floride un château en corail dont on prétend, sans preuve, que l’homme seul qui l’a construit ne pouvait aboutir que par des moyens paranormaux.

Vouloir enseigner la raison à ceux qui ont abandonné toute logique dans leurs croyances au paranormal serait comme vouloir apprendre à chanter aux cochons, nous dit Harriet Hall après d’épuisantes tentatives de faire entendre la voix de la raison dans un groupe de gens avalant n’importe quoi.

Deux articles reviennent sur le thème, toujours brûlant, de l’enseigenement parallèle de l’ID ("dessein intelligent") et de l’évolution, et méditent sur le succès populaire de l’ID, plus conforme que l’évolution au "gros bon sens", malgré sa nullité scientfique.

L’étude en laboratoire de l’action de l’esprit sur la matière, vieux thème de la parapsychologie, est toujours là. Un laboratoire de Princeton prétend avoir montré que la pression spirituelle pouvait agir sur un générateur électronique de signaux aléatoires. L’étude des publications correspondantes met en doute la crédibilité de l’effet, en montrant que les données analysées renferment de subtils biais, et au surplus n’ont jamais été reproduites de manière indépendante.


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