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Presse féminine et astrologie

Publié en ligne le 13 juin 2005 - Astrologie -
par Laurent Puech - SPS n° 262 mai 2004

La presse féminine est un segment porteur pour les groupes d’éditions. Chacun peut remarquer la place que celle-ci tient dans les kiosques, la sortie régulière de nouveaux titres et le combat qu’ils se livrent à coup de unes plus accrocheuses les unes que les autres. Ces journaux touchent ainsi une partie importante des femmes, chacun ayant sa propre orientation. Certains sont plutôt « branchés » sur la mode ou sur la santé, tandis que d’autres sont plus généralistes dans leurs thèmes. De plus, il existe des titres pour toutes les catégories d’âge. Pourtant, il existe un point commun à l’ensemble de cette presse : la présence d’une rubrique « Horoscope ». Et, de façon fréquente ou plus espacée, des articles consacrés à l’approche astrologique de l’année à venir ou d’une période particulière (l’été par exemple) ou des sentiments amoureux, etc. Mais quelle est cette relation qui lie trois parties : cette presse, l’astrologie et un grand nombre de femmes ?

Un important bénéfice pour la presse

L’astrologie fait vendre. Et toutes les rédactions semblent avoir succombé aux « charmes » lucratifs de cette discipline. Le Figaro Madame fut ainsi, en janvier 1997, l’un des derniers à intégrer une rubrique horoscopique. Interrogé quant à l’impact de cette rubrique pour son journal 1, le directeur de la rédaction de Point de Vue estime que « en soi, l’horoscope ne gonfle pas les ventes. Mais son absence les ferait peut-être baisser ». Ainsi, il décrit le tollé provoqué par le simple changement de l’astrologue attitré de la rubrique. Cependant, un dossier « Astrologie », en plus de la rubrique régulière, constitue un « marronnier » de choix pour cette presse, sorte de rendez-vous obligé qui gonfle les ventes sur un numéro, jusqu’à 20 % en plus. Cependant ces « marronniers » ont une autre fonction et des conséquences sur le rapport entre les lecteurs et l’astrologie. En effet, lorsqu’on y regarde de plus près, on trouve une pratique commune à la plupart de ces journaux : la pseudo-validation de l’horoscope par quelques articles ou interviews renforçant la croyance en l’astrologie. Il s’agit de légitimer l’existence de la rubrique consacrée à l’horoscope autrement que par son seul impact commercial. L’exercice n’est pas facile et plusieurs stratégies sont employées, dont voici quatre exemples.

La banalisation

Le magazine Top Santé d’août 92 propose un article ainsi nommé : astrologie, votre beauté signe par signe. Les lecteurs pourraient penser qu’il s’agit là d’une production d’un journaliste maison. En fait, la signature est celle de l’astrologue Catherine Aubier à qui le journal a confié trois pages. Mais aucune référence au fait qu’elle est astrologue. Seule une discrète bibliographie située en fin de colonne laisse deviner quel est le véritable métier de l’auteur. Pourquoi le magazine ne précise t-il à aucun moment le statut de cet « article » ? En l’intégrant dans une rubrique de conseil sans explication au lecteur, Top Santé banalise l’astrologie et la place des astrologues. Le magazine contribue ainsi à créer une nouvelle norme qui intègre le prétendu savoir astrologique.

La justification

Ce même magazine va plus loin en janvier 1993. Associé à l’émission de TF1 Santé à la Une 2, il propose un dossier sur le thème « Les astres et votre santé ». Les trois pages consacrées à l’étude signe par signe de l’état de chacun (où l’on apprend par exemple que les Scorpions pourraient attraper rhume ou grippe...) sont précédées de trois autres pages justifiant le dossier. La journaliste Anne Barrère considère l’astrologie médicale comme « un formidable soutien moral », le biologiste Henri Laborit dit sa pensée prudente sur l’astrologie mais le titre orienté donné par Top Santé à son intervention est « Que nous soyons dépendants du cosmos ne semble pas délirant », un encadré évoque la place des astrologues dans les... services secrets ( ! ?) et un article non signé aligne quasiment tous les mauvais arguments disponibles sur le marché pour une pseudo-validation de l’astrologie. La justification massive aura sans doute fait taire la réserve que certains lecteurs pouvaient avoir envers la discipline astrologique. Leur regard sur l’horoscope devrait en être modifié.

Il existe d’autres formes plus subtiles de justification. Ainsi, celle que propose en janvier 1997 la rédactrice en chef du Figaro Madame pour expliquer pourquoi ce journal vient d’intégrer une rubrique Horoscope est, elle, fondée sur un seul argument : la science vient de démontrer l’astrologie ! En effet, quelques pages plus loin, la biologiste Suzel Fuzeau-Braesch expliquait comment ses travaux apportaient enfin la preuve qui manquait à l’astrologie depuis des millénaires. Si elle avait fait un réel travail journalistique, l’équipe du Figaro Madame aurait appris que Madame Fuzeau-Braesch pratiquait l’astrologie depuis plus de vingt ans et que son étude était marquée par de nombreux biais invalidant totalement les résultats 3. Loin de satisfaire aux exigences de la science, ses travaux contentaient seulement les astrologues... et certains médias dont le Figaro Madame.

Les amalgames

Autre journal, autre stratégie. En janvier 1994 le mensuel Marie Claire, dont le slogan est « les femmes sont toujours sensibles à la vérité », titre « Nouveau : Votre horoscope lunaire 94 ». On trouve en effet la dite nouveauté. Mais aussi un dossier de huit pages consacré aux pouvoirs de la Lune. Le chapeau de l’article annonce clairement la couleur. Jugez-en par vous même : « Elle peut être de miel, rousse ou en croissant. Elle veille sur les amoureux, et sur nos insomnies quand elle est pleine. Depuis la nuit des temps, la croyance populaire lui attribue des qualités que la science continue de ne pas reconnaître. Et pourtant, qui règne sur les marées et influence l’humeur des chats ? Qui blanchit le linge mis à sécher sur le pré ? Qui fait bouger la croûte terrestre et régule la pousse des cheveux et des plantes ? C’est la lune, sans aucun doute ! Sans oublier son rôle en astrologie, comme nous le montre, de la page 134 à 141, l’horoscope lunaire de 1994. Vingt-cinq ans après avoir posé le pied sur l’astre nocturne, il est grand temps de ne plus l’éclipser et de partir, enfin, à sa découverte. » Parfait résumé de l’article à suivre. Les effets réels de la Lune au niveau gravitationnel notamment sont traités au milieu des mille et une légendes autour de notre satellite. Malgré quelques verbes au conditionnel, l’idée qui ressort de la lecture est claire : il y a quelque chose, et même plusieurs choses, et la science officielle, méprisante, ne veut pas le voir. L’amalgame entre des affirmations très différentes, certaines réelles et étayées, d’autres non fondées, voire infirmées par des travaux sérieux, a dû emporter l’adhésion des lecteurs. Il ne reste plus qu’à se jeter sur l’horoscope lunaire. Dans son numéro d’août 2003, le mensuel Vivre au féminin propose lui aussi un horoscope lunaire. La stratégie employée se fonde aussi sur une série d’amalgames nourrissant les deux pages d’introduction du dossier.

La validation sociale

La quatrième forme de légitimation consiste à mettre en évidence la validation sociale dont semble bénéficier l’astrologie pour mieux convaincre celui qui doute. Chacun a rencontré des publicités pour tel ou tel produit avec comme slogan « des millions de personnes déjà convaincues ». Ce type d’annonce ou de constat a un effet d’entraînement sur les autres personnes. Le professeur de psychologie Robert Cialdini rappelle ainsi dans Pour la science (n° 291, janvier 2002) que quand « un homme s’arrête sur un trottoir très encombré et fixe un point dans le ciel, seuls quatre pour cent des passants se joignent à lui. Quand cinq hommes regardent en l’air le même point, alors le pourcentage passe à 18 pour cent. Enfin, quand le groupe de départ atteint 15 personnes, alors 40 pour cent des passants scrutent le ciel à leur tour. » En clair, plus un fait semble validé socialement, plus nous nous laissons influencer favorablement. Prenez donc un sondage indiquant que 57 % des femmes accordent du crédit à l’influence des signes du zodiaque sur le caractère des gens et que 79 % d’entre elles consultent leur horoscope, voilà un bon commencement pour jouer sur la validation sociale de l’astrologie. C’est ce que faisait Bonne Soirée dans son numéro du 21 juin 1995, tout comme Top Santé en janvier 1993. Sans compter qu’un article venait, par des témoignages multiples, consolider l’idée d’un recours à l’astrologie par un grand nombre de femmes.
Au moins quatre stratégies sont donc employées pour « vendre » l’astrologie à un lectorat féminin particulièrement sensible aux prétendus pouvoirs des planètes.

Un lectorat sensible

Comme le note le sociologue Jean Bruno Renard 4, « Contrairement à des préjugés tenaces, les croyances au paranormal ne sont pas systématiquement plus fréquentes chez les femmes que chez les hommes. On observe une différenciation entre des croyances nettement féminines, qui concernent essentiellement la divination (cartomancie, astrologie, horoscopes), et des croyances plutôt masculines, en particulier la croyance aux OVNI, si imprégnée de mythologie technico-scientifique. » Ce fait social permet de mieux comprendre pourquoi la presse féminine propose si fréquemment des sujets sur les grandes formes de mancies : son lectorat est fortement demandeur. Cependant, la plupart de ces journaux se veulent des défenseurs des femmes, souhaitant jouer une rôle émancipateur face à la domination masculine et aux inégalités entre hommes et femmes qui jalonnent encore de nos jours notre société. Sur des sujets tels que la contraception ou l’avortement, on a pu constater le rôle que cette presse a joué pour que les femmes accèdent à une liberté de choix. Un journal comme Marie Claire est ainsi « monté au créneau » pour dénoncer un film pseudo-scientifique utilisé par les opposants à l’interruption volontaire de grossesse. À partir de ce constat, une question se pose : la défense de l’astrologie est-elle compatible avec leur volonté émancipatrice ?

L’astrologie véhicule une vision de l’homme... et des femmes

Dans son article La Lune : mythologies sexistes (SPS n° 248, septembre 2001), Agnès Lenoire rappelait la persistance d’une représentation sexiste de la Lune, dont l’image maléfique, versatile, sombre et froide est associée à la femme. Le discours de l’astrologie n’est pas neutre. Il s’est construit à partir des différentes cultures où il s’est développé, s’imprégnant au passage des idées dominantes. Le référentiel de l’astrologie est une construction purement masculine. En effet, des prêtres chaldéens et parmi eux Bérose (qui va en 330 avant notre ère amener l’astrologie en Grèce), à Morin de Villefranche (qui publie en 1661 l’ouvrage de référence Astrologica gallica), en passant par Ptolémée (qui rédige en 140 avant notre ère l’ouvrage majeur Tétrabiblos, tous les fondateurs des textes de base de l’astrologie occidentale utilisée de nos jours sont de sexe masculin 5. L’apparition de femmes en tant qu’astrologues est un phénomène récent, et celles-ci travaillent à partir d’un matériel fondé par des hommes dans des époques où la considération des femmes était différente. Dans une lecture simplificatrice de cette histoire, on pourrait dire que l’homme pense l’outil et la femme l’utilise. Pour une discipline qui, n’ayant pas trouvé de validation probante dans les faits, s’en tient à la tradition comme principale source de démonstration, une approche critique pouvant produire une rupture avec les anciens s’avère un exercice difficile, voire impossible. On retrouve donc fort logiquement une dimension sexiste dans les qualités planétaires (à l’exemple de la Lune on peut ajouter Vénus et ses qualités que l’astrologie, à la suite des créations mythologiques, associe à la Femme). Mais le discours des astrologues et de l’astrologie sont porteurs d’autres messages.

Une forme de contrôle social

Le concept de contrôle social concerne la transmission de normes, généralement en adéquation avec les idéologies dominantes, à travers des discours et des pratiques. Ainsi, lorsqu’est prônée l’idée d’un salaire d’éducation des enfants pour les seules mères, c’est une certaine idée de l’organisation de la société et de la place qu’hommes et femmes doivent y tenir qui est véhiculée. Cela rappelle implicitement quelle est la « bonne » organisation et la « mauvaise ». Lorsque l’on regarde les conseils de l’horoscope à une large échelle, quels types de messages sont véhiculés ?
Dans les années 50, Théodor W. Adorno 6 analyse la rubrique quotidienne « Prévisions astrologiques » du Los Angeles Times. Il y trouve un discours et des conseils préservant l’ordre social, ne remettant pas en cause les conditions objectives existantes et réduisant les tensions rencontrées par la personne à une simple question d’inadaptation individuelle. En 1971, une étude des horoscopes de Madame Soleil menée par Science et Vie (n° 644, mai) souligne que les messages de la célèbre astrologue sont, entre autres, moraux : « Madame Soleil est la gardienne de l’ordre établi (...). A l’écoute de ses consultations, on déduit que les astres sont toujours hostiles à ceux qui veulent battre en brèche les traditions. » Plus récemment, le sociologue P. Peretti-Watel 7 épluche tous les horoscopes hebdomadaires d’Elizabeth Teissier parus dans Télé 7 Jours entre Décembre 2000 et Juillet 2001. Même constat que Adorno cinquante ans plus tôt, « l’horoscope de Télé 7 jours encourage la soumission aux supérieurs et le conformisme social en présentant sous un jour positif non pas les détenteurs de l’autorité auxquels il faut obéir, mais plutôt l’attitude quasi systématiquement recommandée au lecteur de garder un profil bas. » Mais l’horoscope ne se résume pourtant pas à un hymne à la résignation individuelle. Il comporte des conseils afin de bénéficier des difficultés des pairs, notamment dans ce monde régi par des valeurs réputées masculines qu’est la sphère professionnelle, avec l’objectif de mieux « tirer les marrons du feu ». Patrick Peretti-Watel ajoute que l’horoscope s’adresse essentiellement aux femmes. En effet, il trouve plusieurs fois des adresses de l’astrologue à « Madame », mais jamais à « Monsieur ».

Ainsi, l’astrologie postule le primat d’une influence astrologique sur la personnalité et les événements quotidiens. Elle préconise l’ajustement quotidien aux diverses situations rencontrées par l’être humain plutôt que la remise en cause des conditions objectives de son existence. Cette influence-là n’est pas modifiable, elle agirait sur les personnes qui ne peuvent agir sur elle. Quant à l’ordre social, produit de choix d’organisations que l’individu peut en partie au moins influencer, il semble pour l’astrologie ne pas peser, ne pas avoir d’effet sur la situation. Pourquoi alors vouloir agir dessus ? L’astrologie préconise de faire avec et invite à se frayer un chemin dans ce cadre imposé. Or, pour ne prendre que l’exemple du cadre professionnel, voilà un lieu où hommes et femmes ne sont pas à égalité en terme, entre autres, de carrière et de rémunération. Face à ce fait, l’astrologue E. Teissier appelle les femmes à se servir de leur charme et de leur intuition. L’intuition est d’ailleurs un lieu commun s’agissant des femmes et la presse féminine n’hésite pas à vanter cette prétendue capacité que posséderait la gent féminine. L’astrologue comme la presse qui véhicule son discours, apporte là un deuxième discours contradictoire avec une volonté affichée de contribuer à l’émancipation des femmes.

L’intuition féminine, dénomination sexiste

Pour Delphine Denis, professeur au laboratoire de langue française de la Sorbonne - Paris IV, « l’idée qu’il y ait une intuition propre aux femmes prend sa source au milieu du XVIIe siècle. Les femmes parlaient mieux, trouvaient les mots justes, alors qu’elles n’avaient eu aucun enseignement de rhétorique. (...) C’était sexiste dans le sens où attribuer cette qualité aux femmes, c’était les maintenir à leur place et les empêcher d’accéder au savoir scientifique. » 8 Aujourd’hui, des associations féministes dénoncent ce qui est encore une dénomination sexiste. Pour le sociologue Pierre Bourdieu 9, l’intuition féminine est à classer parmi les « propriétés négatives que la vision dominante (masculine, ndr) impute à leur nature [...] » Pour lui, s’il existe bel et bien selon de nombreux travaux une capacité supérieure des femmes par rapport aux hommes à repérer les signes non verbaux et à déchiffrer l’implicite d’un dialogue, la question de l’intuition féminine est inséparable du rapport de soumission dans lequel elle s’inscrit. Ainsi, en revendiquant une intuition féminine plutôt qu’une capacité d’observation et d’analyse, les femmes légitimeraient une vision androcentrique qui sous-estime leur capacité de raisonnement, donc leur capacité à s’occuper des « choses sérieuses ». Or, comme le souligne le sociologue et anthropologue Francis Farrugia 10, cette connotation péjorative de l’intuition féminine est principalement véhiculée par la presse féminine qui, en associant l’expression à l’astrologie, contribue « à reproduire l’aspect “pas sérieux” de l’intuition féminine ».

Un drôle de jeu

La presse féminine ne se limite pas à jouer le rôle que nous dénonçons ici. Cependant, force est de constater que rares 11 sont les articles sur les sujets réputés paranormaux allant dans le sens d’une lecture rationnelle et tendant à une véritable émancipation des femmes face à un ordre social, entre autres, androcentrique. Face à la puissance de ce discours, porté par une presse qui touche des millions de lecteurs, on peut compter sur les astrologues pour renforcer une situation dont ils sont les co-bénéficiaires. C’est par exemple ce que fait l’une d’entre eux, Fanchon Pradalier-Roy 12, lorsqu’elle décrit les personnes intéressées par l’astrologie comme étant « farouchement individualistes et, échaudées par le rejet et l’image désastreuse de l’astrologie, très méfiantes par rapport au social et aux organisations officielles en général. Il y a chez tout astrologue un rebelle qui sommeille. » Le piège fonctionne bien. La « rébellion » du tenant de l’astrologie ne constitue pas un danger pour le système social existant. Mieux : elle devient un outil d’aliénation efficace. Astrologues et Magazines féminins enferment les femmes dans un rapport de soumission et jouent ainsi contre leur public. En sont-ils conscients ? L’enjeu est d’importance car comme le dit Stanislav Andreski 13, « tant que l’autorité inspire une crainte respectueuse, la confusion et l’absurdité renforcent les tendances conservatrices de la société. En premier lieu, parce que la pensée claire et logique entraîne un accroissement des connaissances (dont le progrès des sciences naturelles donne le meilleur exemple) et tôt ou tard la progression du savoir sape l’ordre traditionnel. »

À quand une presse féminine qui apporte des savoirs sur tous les thèmes et mette ainsi en phase le rôle émancipateur qu’elle s’attribue ?

1 « L’argent des astres », L’Express, 2 janvier 1997.

2 Voir l’article Astrologie et santé sur TF1, Science et pseudo-sciences n° 201, janvier -février 1993.

3 Sur cette affaire, voir les articles de Henri Broch. « Des jumeaux naissent dans la mer », SPS n° 206. Novembre 1993. « L’extravagante manip des jumeaux », Science et Vie n° 916, janvier 1994, « Astrologie : la preuve par les jumeaux ». Les Cahiers zététiques, n° 9. Automne 1997.

4 Éléments pour une sociologie du paranormal. Religiologiques, 18 (automne 1998,) « Marges contemporaines de la religion ».

5 Au XXe siècle aussi, les « créateurs » de nouvelles formes d’astrologies sont encore des hommes comme Dane Rudhyar, Michel Gauquelin, Stephen Arroyo ou Jean-Pierre Nicola. Suzel Fuzeau-Braesch, Élizabeth Teissier ou Catherine Aubier n’apportent pas de nouveauté pour la discipline.

6 Son travail a été récemment publié en français : Des étoiles à terre. La rubrique astrologique du « Los Angeles Times ». Étude sur une superstition secondaire - Exils Éditeur, Paris, 2000.

7 « Sous les étoiles, rien de nouveau ? » Revue Française de Sociologie, janvier-mars 2002.

8 Dossier L’intuition féminine, ça existe ? par Catherine Colombeau, Cocktail n° 4, septembre-octobre 2003

9 La domination masculine, Éd. du Seuil, septembre 1998, pages 37-38.

10 Cité par Catherine Colombeau, Dossier L’intuition féminine, ça existe ? Cocktail n° 4, septembre-octobre 2003.

11 On notera parmi ces trop rares îlots de raison un excellent article de Betty Mamane, « Quand la science s’en mêle », consacré aux travaux de l’astrologue S. Fuzeau-Braesch, et publié par le magazine Marie Claire. Ou encore, sur le thème de l’intuition féminine, le dossier de Catherine Colombeau cité ci-dessus.

12 Pour comprendre l’astrologie, Éd. du Rocher, 2002.

13 Stanislav Andreski Les Sciences sociales : Sorcellerie des temps modernes ?. Traduit par Anne et Claude Rivière. Paris : Presses Universitaires de France. [Version originale : Social Sciences as Sorcery, Londres : André Deutsch, 1972.