
Science et Pseudo-Sciences n°261
Les articles de ce numéro à lire en ligne
Sommaire
DOSSIER : LA PSYCHANALYSE
Éditorial. « Article 18 quater » p. 1
Bénéfices cachés de la psychanalyse (Jacques Van Rillaer) p. 3
L’amendement Accoyer : plus de questions que de réponses (un entretien avec Christian Balicco) p. 12
Réflexions sur la psychanalyse (Monique Bertaud) p16
Le Point de vue de Jean Bricmont, président de l’AFIS p. 20
Du côté de la science p. 24
Phénomènes paranormaux : 15 ans de tests et d’expériences au Laboratoire de Zététique p. 28
Carte blanche à Bertrand Jordan. Bientôt le steak cloné ? p. 35
Livres et revues p. 36
Petites Nouvelles, gourous, voyants, fakirs p. 41
Lecteurs et internautes p. 45
En sciences physiques, sornettes sur Internet p. 48
Nouvelles de l’association p. 51
Petites histoires paranormales (Georges Chapouthier) p. 55
13 arguments en faveur des parasciences passés au crible par Laurent Puech (2e partie) Encart, p. 1
L’édito
Article 18 quater
Le 8 octobre 2003, l’assemblée Nationale votait, à l’unanimité, dans un amphithéâtre presque vide, un amendement au code de la santé publique présenté par le député Bernard Accoyer et visant à « réglementer la pratique des psychothérapies ». Cet amendement, adopté à l’unanimité, a provoqué de très vives réactions. D’une part, le texte, très bref, indiquait la volonté des autorités de définir les différentes catégories de psychothérapies qui seraient « fixées par décret du ministre chargé de la santé » en précisant que « leur mise en œuvre ne peut relever que de médecins psychiatres ou de médecins et psychologues ayant les qualités professionnelles requises... ». D’autre part, l’amendement prévoyait, pour les professionnels de psychothérapie « actuellement en activité et non titulaires de ces qualifications « la possibilité pour ceux qui pratiquaient » depuis plus de 5 ans de « poursuivre cette activité thérapeutique sous réserve de satisfaire, dans les trois années... à une évaluation de leurs connaissances ». Ce texte de loi se trouvait justifié par le fait que, aussi étonnant que cela puisse paraître, n’importe qui en France, aujourd’hui, peut se proclamer psychothérapeute et qu’il en résulte des dérives maintes fois dénoncées et souvent dramatiques.