
Science et Pseudo-Sciences n°323
Les articles de ce numéro à lire en ligne
Sommaire
Éditorial — La science inaudible, les experts intimidés
Regards sur la science

- Science et médias : une relation sous influence par Jean-Paul Krivine
- Comment les journaux rendent-ils compte des résultats de la recherche ? par Estelle Dumas-Mallet
- Du journalisme et de la reproductivité des résultats scientifiques par Sylvestre Huet
- La science dans l’écosystème médiatique par François Gonon
- Pourquoi les résultats des recherches en santé sont-ils exagérés dans les médias ? par Luke Bratton et Aimée Challenger
- « Statistiquement significatif » : les critères sont-ils suffisamment exigeants ? par Stuart Vyse
- L’art d’alarmer la population sur des bases incertaines par Catherine Hill
Le Lévothyrox® : crise sanitaire ou crise de société ? par Jean-Louis Wémeau
Ebdo et le Lévothyrox : la fabrique de la rumeur, par Jean-Paul Krivine
Les fondements de la sophrologie : entre conte New Age et pseudo-science, par Gwladys Demazure, Albin Guillaud et Richard Monvoisin
Enfants de moins de quatre ans, écrans et troubles du comportement. Entretien avec Franck Ramus
Le glyphosate est-il cancérogène ? par Hervé Le Bars
Impostures intellectuelles, vingt ans après. Entretien avec Alan Sokal et Jean Bricmont
DIALOGUE AVEC NOS LECTEURS — Rubrique coordonnée par Sébastien Point
PSYCHOLOGIE SCIENTIFIQUE — Le bonheur : facteurs et effets, par Jacques Van Rillaer
FOU FOU FOU... — Êtes-vous prêt·e·s pour l’écriture « inclusive » ? Rubrique réalisée par Brigitte Axelrad
SCIENCE ET CONSCIENCE — L’intégrité scientifique, par Hervé Maisonneuve
SORNETTES SUR INTERNET — Thérapie cranio-sacrée : un petit air de rien Rubrique réalisée par Sébastien Point
LIVRES — Notes de lecture — Rubrique coordonnée par Philippe Le Vigouroux
L’édito
La science inaudible, les experts intimidés
La science devient inaudible. Ce constat pourrait s’appliquer à la plupart des controverses impliquant une dimension technologique : les enjeux économiques, sociaux ou sociétaux qui devraient être au centre du débat sont étouffés par des affirmations « scientifiques » qui ne laissent plus place à une quelconque discussion. Si le glyphosate est le poison dangereux qui nous est parfois présenté, alors il faut l’interdire immédiatement… Qui pourrait s’y opposer ? Et la discussion sur le type d’agriculture souhaitable est évacuée… Sauf que les mêmes qui jouent sur le risque d’empoisonnement le font au nom d’un type d’agriculture qu’ils estiment plus adapté. Il ne resterait plus qu’à choisir son camp, celui de l’agriculture qui ne respecterait rien, celui de Monsanto et de l’intoxication, ou celui d’un monde plus respirable fondé sur la seule agriculture bio, qui interdirait le glyphosate et protègerait les populations.
1 Le droit de guérir est l’une des associations se prétendant représentative des personnes atteintes de maladie de Lyme. À notre connaissance, aucune des autres associations n’a explicitement condamné les menaces.
2 Quatre des douze personnes visées avaient écrit dans notre dossier sur la maladie de Lyme (SPS n° 321, juillet 2017).
3 Soulignons ici que la première considération envers les patients, c’est de leur prodiguer des soins adaptés et de ne pas les fourvoyer dans des impasses thérapeutiques. Cela passe bien sûr par l’écoute, l’empathie, reconnaître aussi qu’il n’y a pas toujours un diagnostic.
4 Avec un maigre bilan, à certains égards rassurant : seule une cinquantaine de cartes ont été reçues à la date du 5 décembre, certaines avec des menaces, d’autres plus anodines.

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