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La vénération du psychothérapeute : explications et conséquences

Publié en ligne le 7 décembre 2017 - Psychanalyse -

Je vous aime d’une façon si indescriptible, comme jamais auparavant je n’ai aimé quelqu’un.

Anna G. à Freud (transcrit dans le journal de son analyse) [1]

Le traitement psychologique de maladies physiques et mentales a un long passé. Les guérisseurs primitifs, les prêtres de l’Égypte ancienne et des temples d’Esculape provoquaient des guérisons spectaculaires. Des philosophes de l’Antiquité proposaient des « exercices spirituels » pour vivre plus heureux [2]. Le christianisme – avec ses confesseurs, ses directeurs spirituels, ses pèlerinages – a entravé la pratique de la psychothérapie comme telle. En Occident, des traitements « laïques » réapparurent au siècle des Lumières. En 1774, l’abbé Johann Gassner, qui s’était guéri de vertiges et de céphalées grâce à des formules d’exorcisme, obtenait des guérisons étonnantes par un rituel censé expulser les démons. En 1775, le médecin allemand Franz Mesmer fit à Munich la démonstration d’un nouveau traitement devant des membres de la Cour et de l’Académie des sciences : il fit disparaître divers symptômes (convulsions, crises d’épilepsie, etc.) en touchant les malades de ses doigts. Il expliqua qu’il transmettait un fluide physique, le « magnétisme animal », et que l’abbé Gassner guérissait, sans le savoir, par son puissant fluide magnétique. Il opéra ainsi un tournant décisif des traitements religieux à des thérapies prétendument scientifiques. On observa bientôt la vénération portée à Mesmer et à des disciples, ainsi que ses effets nuisibles : exploitation financière et sexuelle, traitements interminables, stagnation ou aggravation de maladies [3].

Mesmer avait bâti sa conception sur des analogies avec des phénomènes électriques. Il avait imaginé l’existence d’un fluide dont l’excès dans le corps provoque les maladies. Le traitement visait à le décharger en provoquant des crises comparables à celles des exorcismes. Mesmer utilisait des aimants et une imitation de la bouteille de Leyde. Il faisait des traitements collectifs à l’aide d’un baquet d’eau contenant des morceaux de fer, aimantés selon une formule secrète. Il croyait effectuer un traitement médical, mais inaugurait une forme de psychothérapie suggestive.

« Le rapport magnétique »

Mesmer appelait « rapport magnétique » la mise en rapport des patients avec le magnétiseur ou avec le baquet magnétisé. Les effets suivants ont été constatés : la croyance que le thérapeute disposait de pouvoirs surnaturels, le désir croissant de contacts avec lui, le développement d’une véritable passion amoureuse et d’une subordination totale. La commission d’enquête scientifique nommée par le roi Louis XVI, qui reconnut l’existence de guérisons mais non l’existence du magnétisme animal, souligna ces observations et conclut que le magnétisme était un danger pour les mœurs [4]. Elle nota aussi que les traitements s’éternisaient : « Il n’y a point de guérisons réelles, les traitements sont fort longs et infructueux. Il y a tel malade qui va au traitement depuis dix-huit mois ou deux ans sans aucun soulagement » [5]. Les mesmériens se disaient préoccupés du problème. Pour eux, un malade était guéri quand le « rapport » entre lui et le magnétiseur ne se produisait plus. Or, cette terminaison s’avérait quasi toujours difficile. Notons encore que des magnétiseurs, à commencer par Mesmer, demandaient des « honoraires exorbitants » [6,7].

« L’influence somnambulique »

Un élève de Mesmer, le marquis de Puységur, qui avait horreur des crises magnétiques, a mis au point une procédure appelée « somnambulisme artificiel », ancêtre de l’« hypnotisme ». En état de détente, le patient était incité à se focaliser entièrement sur les suggestions du magnétiseur et à s’y conformer. Ce changement de technique n’a pas amoindri le risque de vénération et ses nuisances. En 1886, le médecin-hypnotiseur Albert Ruault notait que des patients croyaient tout ce que racontait l’hypnotiseur et qu’ils lui attribuaient des pouvoirs surnaturels [8]. Pierre Janet examina de près ces réactions. Son article « L’influence somnambulique et le besoin de direction » [9] les détaille. « Après l’appréhension du début, le sujet recherche maintenant les séances avec un désir passionné ; en outre, surtout à un certain moment, il parle beaucoup de son hypnotiseur et s’en préoccupe d’une façon excessive  » (p. 115). Ensuite, « ce que l’on observe le plus souvent c’est un sentiment d’affection qui peut très rapidement devenir extrêmement vif. Le sujet se sent heureux quand il voit son hypnotiseur et, quand il lui parle, il éprouve du plaisir à penser à lui et par conséquent ne tarde pas à l’aimer beaucoup. Celui qui s’occupe d’elles, disions-nous en particulier des hystériques, n’est plus à leurs yeux un homme ordinaire ; il prend une situation prépondérante auprès de laquelle rien ne peut entrer en balance. Pour lui, elles sont résolues à tout faire, car elles semblent avoir pris une fois pour toutes la résolution de lui obéir aveuglément  » (p. 125s).

Janet comparait la passion pour l’hypnotiseur à la passion amoureuse et à la morphinomanie. Il concluait que le thérapeute « doit réduire au minimum sa domination sur l’esprit du malade et lui apprendre à s’en passer » sous peine de « développer à un point dangereux les phénomènes de la passion somnambulique qui bientôt rendront le traitement impraticable » (p. 141).

« Le transfert de réactions infantiles »

Freud, au début de sa carrière, qui utilisait alors l’hypnose, a retrouvé les

observations des magnétiseurs et de Janet : « Des patientes perdent leur autonomie à l’égard du médecin, pouvant même tomber dans une dépendance sexuelle à son égard  » [10]. Dans son autobiographie, il raconte qu’une patiente, au sortir de l’état hypnotique, lui avait sauté au cou : « Je fus assez de sang-froid pour ne pas mettre ce hasard au compte de mon irrésistibilité personnelle et estimai avoir maintenant saisi la nature de l’élément mystique qui était à l’œuvre derrière l’hypnose  » [11].

La même dévotion a été générée avec sa propre méthode. (Le patient dit tout ce qui lui passe par la tête. L’analyste écoute avec une « attention flottante » et fait des interprétations dont il communique une partie quand il le juge opportun.) Freud écrit en 1917 : « Le patient, qui est censé ne rien chercher d’autre qu’une issue aux conflits dont il souffre, développe un intérêt particulier pour la personne du médecin. Tout ce qui est en corrélation avec cette personne lui paraît plus significatif que ses propres affaires et semble le distraire de son état de maladie. […] À la maison, le patient ne se lasse pas de louer le médecin, vantant chez lui des qualités toujours nouvelles. “Il est enthousiasmé par vous, il vous fait une confiance aveugle ; tout ce que vous dites est pour lui une révélation”, racontent les proches. De temps en temps, l’un des membres de ce chœur voit plus clair et déclare : “Cela devient ennuyeux, il ne parle de rien d’autre que de vous et il n’a que votre nom à la bouche”. […] Le transfert revêt le médecin d’une autorité, se transposant en croyance accordée aux communications et conceptions du médecin  » [12]. En un mot, le patient adule l’analyste, il croit tout ce qu’il lui dit et fait bruyamment sa publicité. La cure devient une fin en soi. La disparition des troubles devient une question accessoire.

Freud dira dix ans plus tard que sa thérapie peut provoquer un attachement pathologique  :

« La relation de sentiment que le malade adopte envers l’analyste est, pour dire les choses clairement, de la nature d’un état amoureux. […] Comme tout état amoureux, il éteint l’intérêt pour la cure et pour la guérison, bref, nous ne pouvons en douter, il s’est mis à la place de la névrose, et notre travail a eu pour résultat de chasser une forme de maladie par une autre. […] Il est au plus haut point remarquable que nous réussissions à transformer une névrose de n’importe quel contenu en un état amoureux morbide  » [13].

Son explication, dont nous donnons la dernière version : « Le patient voit dans l’analyste un retour – une réincarnation – d’une personne importante issue de son enfance, de son passé, et il transfère sur lui pour cette raison des sentiments et des réactions qui s’adressaient très certainement à ce modèle  » [14]. Rappelons que pour Freud, nos réactions affectives à l’âge adulte ne sont, pour l’essentiel, que répétition de réactions infantiles. Il écrit par exemple : « Dès les six premières années de l’enfance, le petit homme a établi le mode et la tonalité affective de ses relations aux personnes de l’un et l’autre sexe  » [15].

Il est remarquable que lors du premier usage connu de son concept de « transfert », Freud évoque la durée du traitement. Le 16 avril 1900, il écrit à Fliess que « E », après cinq années de thérapie, a décidé d’arrêter « bien qu’un reste de symptômes subsiste  » et il ajoute : « Je commence à comprendre que le caractère apparemment sans fin de la cure est quelque chose de régulier et qui dépend du transfert. […] L’achèvement asymptotique de la cure m’est en soi indifférent ; c’est quand même plus pour les personnes extérieures qu’il reste une déception  ».

À la même époque, il écrit : « J’ai entendu dire qu’un confrère plus âgé, dont le jugement passe pour inattaquable, se gaussait et s’étonnait de ce qu’un de mes patients poursuive pour la cinquième année déjà son travail psychanalytique chez moi  » [16]. (Précisons que « Freud recevait chacun de ses patients tous les jours, six jours sur sept  » [17].) Aujourd’hui, on ne se gausse plus d’analyses longues ou interminables. Certains s’en vantent, comme ces vedettes du show-business dont on trouve le témoignage en tapant dans Google « le nom + psychanalyse ». En 2013, Carla Bruni-Sarkozy se flattait, dans le magazine Psychologie, d’être en analyse depuis plus de dix ans, à raison de quatre séances par semaine pendant huit ans, puis deux séances par semaine. Quelques années plus tôt elle déclarait : « La psychanalyse est une partie essentielle de ma vie. Je suis une “absolue pratiquante” ». En 2008, Gérard Depardieu : « J’ai certainement beaucoup de défauts. J’essaie de faire ce que je peux avec, mais je ne me vautre pas dans mes défauts. Je suis en analyse depuis 28 ans, j’essaie de vivre ». Marc-Olivier Fogiel, l’animateur de Le Divan  : « La psychanalyse, c’est indispensable à ma vie. Depuis 12 ans. […] L’analyse me permet de remettre en place les pièces d’un puzzle. Ça finira un jour, c’est sûr, mais j’en ai encore besoin ». Dans l’émission Le Divan, Fabrice Luchini apparaît fier d’être en analyse depuis près de 40 ans. Dans une interview au Figaro, il révèle le résultat : « À 61 ans passés, après des décennies de psychanalyse, je me trouve dans cette envie de découverte de l’autre (relative, hein : il ne faut pas exagérer) ».

La dévotion au thérapeute apparaît dans différentes thérapies. Elle est particulièrement forte en psychanalyse. La sociologue Dominique Frischer, qui a interviewé en région parisienne une soixantaine de personnes analysées ou en analyse, constate : « Tout se passe comme si l’aliénation créée par l’analyse, l’état de dépendance permanent auquel sont assujettis certains patients, dépassaient et de loin l’aliénation imposée par l’obédience à toute autre doctrine, religieuse, philosophique ou politique, mais par divers aspects se situait sur le même plan que la subordination imposée par l’emploi régulier de stupéfiants ou d’alcool  » [18].

Quelques hypothèses explicatives

Plusieurs facteurs peuvent jouer et, le plus souvent, jouent de concert. Nous en évoquons quatre :

  1. L’être humain est génétiquement prédisposé à croire  : il croit les adultes quand il est enfant et croit des autorités tout au long de sa vie. Il croit surtout les individus censés le délivrer de souffrances. C’est une question de survie de l’espèce. Freud écrivait en connaissance de cause : « Une minorité d’hommes de la culture [19] est capable d’exister sans s’étayer sur d’autres ou même seulement de porter un jugement autonome. De la soif d’autorité et de l’inconsistance intérieure des hommes, vous ne pouvez vous faire une représentation trop sévère  » [20]. Là où une thérapie est jugée fiable, le patient a tendance à attribuer sa stagnation ou sa détérioration à la gravité de son cas plutôt qu’à l’inadéquation du traitement. Ainsi la foi dans la thérapie perdure.
  2. Une aspiration fondamentale de l’être humain est d’être écouté, estimé et aimé. Paul Valéry l’écrivait joliment : « La douceur est grande, de s’admirer, – de se convenir – de se répondre et satisfaire soi-même exactement... Et nous en demandons les moyens et la certitude aux autres. Nous les supplions qu’ils nous accordent les motifs et l’assurance de nous aimer nous-mêmes, par le détour de leur faveur  » [21]. Lacan disait que, quoi qu’il dise ou fasse, l’analyste est « le sujet supposé savoir  » et que « même au psychanalyste mis en question, il est fait crédit d’une certaine infaillibilité  » [22]. On peut ajouter qu’il est aussi le sujet supposé écouter, estimer et aimer. Il suffit de payer. La « douceur » accordée – pour parler comme Valéry – peut générer une addiction comportementale comparable au jeu pathologique ou à la cyberaddiction.
  3. Les comportements suivis de façon intermittente d’effets positifs se répètent en général plus longtemps que les comportements suivis dans un premier temps d’effets positifs systématiques et dans un deuxième temps de l’absence d’effets positifs. Les machines à sous en sont une parfaite illustration. Les thérapies au long cours aussi : la plupart des séances apportent des petits indices, des interprétations, des éclaircissements, qui entretiennent l’espoir de devenir un jour celui qu’on rêve d’être. En référence aux Contes des Mille et Une Nuits, des psychologues parlent d’« effet Shéhérazade » [23]. Rappelons que le roi de Perse épousait chaque jour une nouvelle femme et la faisait exécuter le lendemain. Shéhérazade, elle, a commencé chaque nuit un conte captivant en prenant soin de le laisser inachevé. Jour après jour, le roi l’a laissée en vie pour connaître la suite de l’histoire.
  4. Terminons par l’explication que donnait Lacan en s’inspirant de l’Évangile de Jean : « Figurez-vous que j’ai une certaine expérience de ce métier sordide qui s’appelle être analyste. Et là, j’en apprends un bout, et le “Au commencement était le Verbe” prend plus de poids pour moi. Je vais vous dire une chose : s’il n’y avait pas le Verbe, qui, il faut bien le dire, les fait jouir, tous ces gens qui viennent me voir, pourquoi est-ce qu’ils reviendraient chez moi, si ce n’était pas pour à chaque fois s’en payer une tranche, de Verbe ? Moi, c’est sous cet angle-là que je m’en aperçois. Ça leur fait plaisir, ils jubilent. Sans ça, pourquoi est-ce que j’aurais des clients, pourquoi est-ce qu’ils reviendraient aussi régulièrement, pendant des années ? Vous vous rendez compte ! » [24]. Je doute de la pertinence de l’explication de Lacan, mais nullement de son expérience quant au pouvoir de séduction et d’exploitation des « clients », « pendant des années » [25].

L’aide d’un psychothérapeute peut être précieuse, surtout si l’on souffre de troubles bien ancrés, comme une forte addiction ou d’intenses obsessions et compulsions. Dans ce cas, on ne peut attendre des résultats rapides et il faut faire confiance au praticien pendant un temps déterminé (quelques semaines ou quelques mois). Toutefois, il importe de ne pas se fier au discours sur les intentions thérapeutiques, mais d’observer si des changements dans les comportements qui font problème apparaissent progressivement. Trop de thérapeutes font comme d’habiles commerçants : au lieu de répondre de façon effective à la demande du client, ils l’orientent subtilement vers d’autres choses qui les arrangent : des analyses interminables de rêves, de fantasmes, de souvenirs d’enfance et de menus incidents de la vie quotidienne. Il importe, lorsque des résultats se font attendre, d’avoir le courage de changer de méthode de traitement ou, du moins, de thérapeute. Nous disons « avoir le courage », car cette opération est d’autant plus difficile qu’une relation affective intense s’est développée.

Le blog de Jacques Van Rillaer https://blogs.mediapart.fr/jacques-... ...
Références

Les citations de Freud sont extraites des Œuvres complètes, traduites aux PUF. Le 1er nombre indique le tome, le 2ème la page.

1 | Mon analyse avec le professeur Freud. Trad., Flammarion, 2010, p. 62. Pour une présentation de cette psychanalyse, voir : www.mediapart.fr – Rechercher : Anna_G.
2 | Hadot P. Exercices spirituels et philosophie antique, Albin Michel, 2002, 416 p.
3 | Ellenberger H. À la découverte de l’inconscient, Trad., Simep éd., 1974, chap. 2 — Rausky F. Mesmer ou la révolution thérapeutique, Payot, 1977, 262 p.
4 | Pour des détails : Rausky F. Op. cit., chap. 6.
5 | Cité in Rausky F. Op. cit., p. 235.
6 | Ellenberger H. Op. cit., p. 56.
7 | Pour en savoir plus sur Mesmer, voir SPS, 2012, n° 300. Sur le marché de la magnétothérapie, SPS, 2013, n° 304. www.afis.org
8 | « Le Mécanisme de la suggestion hypnotique », Revue Philosophique, 1886, XX, 676-697.
9 | Revue philosophique, 1897, XLIII, 113-143. (Texte remanié d’un exposé au Congrès international de psychologie de Munich de 1896)
10 | Études sur l’hystérie, 1895, II, 329.
11 | Autoprésentation, 1925, XVII, 75.
12 | Leçons d’introduction à la psychanalyse, 1917, XIV, 456-462.
13 | La question de l’analyse profane, 1926, XVIII, 50-52.
14 | Abrégé de psychanalyse, 1940, XVII, 267.
15 | Sur la psychologie du lycéen, 1914, XII, 335.
16 | L’interprétation du rêve, 1900, IV, 485. (On apprend par une lettre à Fliess que le confrère est Breuer, son ancien mentor).
17 | Roazen P. Comment Freud analysait, Trad., Navarin, 1989, p. 31.
18 | Les analysés parlent, Stock, 1977, p. 284.
19 | Freud opposait les Kulturmenschen aux « hommes primitifs ».
20 | Les chances d’avenir de la thérapie psychanalytique, 1910, X, 68.
21 | Suite, 1930. Rééd., Œuvres II, Pléiade, 1966, p. 781.
22 | Le Séminaire. Livre XI, Seuil, 1973, p. 212.
23 | Goldiamond I. “Self-control procedures in personal problems”, Psychological Reports, 1965, 17:851-68.
24 | Le triomphe de la religion, Seuil, 2005, p. 91.
25 | Voir J. Van Rillaer « Comment Lacan psychanalysait », SPS, 2010, n° 293.


Thème : Psychanalyse

Mots-clés : Psychologie

Publié dans le n° 321 de la revue


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L' auteur

Jacques Van Rillaer

Professeur émérite de psychologie à l’université de Louvain (Louvain-la-Neuve) et à l’université Saint-Louis (...)

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