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Ondes électromagnétiques : comment s’y retrouver dans l’information ?

Publié en ligne le 4 mai 2009 - Ondes électromagnétiques -

L’utilisation des ondes électromagnétiques au quotidien s’est développée de façon continue depuis la mise en place du réseau de distribution électrique au début du siècle dernier. Il s’en est suivi l’apparition d’une quantité d’appareils d’usage courant branchés sur secteur. Les ondes électromagnétiques ont été mises à profit pour la radiodiffusion, puis la télévision. Plus tard le four à micro-ondes est apparu comme une curiosité dont certains se méfient encore, mais son emploi est entré dans les mœurs, et maintenant la cuisine continue à tirer parti des ondes avec les plaques à induction. Au cours des dernières décennies, une véritable révolution a eu lieu dans le domaine des technologies sans fil (téléphonie, Wifi, Bluetooth, étiquettes RFID) avec l’explosion de leur usage dans la vie de tous les jours. Pour la téléphonie mobile, les chiffres mondiaux sont étonnants : d’un peu plus de 750 000 abonnements en 1985 à 2,5 millions en 1987, le nombre total d’abonnements aux téléphones portables a dépassé les 11 millions en 1990, et le milliard en 2002. Malgré un ralentissement, le chiffre a tout de même dépassé les 3,3 milliards en 2007. Il y a maintenant plus de téléphones portables en Afrique qu’au Japon, selon un rapport de l’Union Internationale des Télécommunications [1].

Risque et perception du risque

Parallèlement, la notion de risque a évolué dans les pays industrialisés où elle occupe une place de plus en plus importante. En dépit d’une hygiène de vie et de conditions de sécurité en amélioration constante allant de pair avec un accroissement notable de la longévité, la catastrophe sanitaire est redoutée. La perception du risque peut sembler non rationnelle si l’on considère que la connaissance d’un danger avéré, même grave n’est pas forcément corrélée avec une conduite prudente : l’acceptabilité du risque n’est pas inversement proportionnelle à la gravité du danger encouru. Cependant, le développement exponentiel de la technologie dont nous sommes maintenant totalement tributaires suscite des inquiétudes et des réactions de méfiance, voire de refus, pouvant aller bien au-delà de la simple attitude de prudence. Si depuis un peu plus d’un siècle la technologie a d’abord fasciné la population, de simple, elle est devenue de plus en plus complexe et tout le monde s’en est servi sans se soucier du principe de fonctionnement, pourvu que ça marche. Nous sommes en train de passer à une autre approche, non pas liée à une envie plus forte de comprendre comment ça marche mais plutôt en lien avec une perception contemporaine de la santé, du risque et de l’environnement : pourvu que ça marche et que cette technologie soit saine. Voilà un créneau qui alimente bien des débats : les scientifiques sont mis au défi de prouver le risque zéro, c’est à dire l’absence d’effet, ce qui est impossible.

La santé est devenue un droit, la santé parfaite est en passe de devenir un but en soi, et pourquoi pas la vie éternelle… sur terre, bien sûr ! Paradoxalement, cette utopie se traduit par un retour à la nature, éventuellement assorti d’une conception du monde où tout ce qui n’est pas d’origine naturelle est à bannir. Dans ce contexte, les ondes électromagnétiques, invisibles et omniprésentes deviennent le candidat idéal à la diabolisation.

Connaissance scientifique et information

Que sait-on des effets sanitaires des ondes électromagnétiques, en particulier en ce qui concerne les communications sans fil et les lignes à haute tension ? À ce jour, le bilan des données scientifiques ne justifie pas d’envisager une remise en cause des recommandations faites par la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP), à la base de la recommandation Européenne [2]. Il y une réelle difficulté à faire passer les informations scientifiques par une vulgarisation qui permettrait de se faire une opinion éclairée. Question de langage, de mode de communication ou de moyen de communication ? La diffusion de la connaissance scientifique fait sans doute les frais des impératifs actuels d’immédiateté et de messages ultra raccourcis.

L’information à destination de la population est véhiculée essentiellement par les médias, mais également par quelques associations de type ONG. La nécessité de faire vendre un journal ou monter l’audimat introduit un biais dans le choix des titres et des nouvelles à transmettre. À la télévision surtout, l’émotion, la peur, le suspens doivent être au rendez-vous. Nombre d’informations alarmistes sont consacrées aux risques de l’exposition aux ondes électromagnétiques et certains comptent sur la jurisprudence pour faire office de preuve scientifique. Dans la presse écrite et audiovisuelle, sur Internet, voire dans des revues d’information médicale, la notion de danger est mise en avant. Des « conclusions », souvent issues d’une interprétation abusive de certains résultats, sont établies à partir de productions scientifiques choisies, publiées ou non, éventuellement sorties de leur contexte, déformées, ou à partir de cas particuliers. Parallèlement, des travaux non scientifiques sont réalisés, dont les lacunes méthodologiques permettent d’atteindre le but visé par l’étude, à savoir « démontrer » les effets nocifs des ondes 1.

L’émotion est au cœur du débat et l’ensemble est trop souvent traité de façon pseudo-scientifique pour servir des thèses préétablies. Une méconnaissance du sujet, des raccourcis fâcheux, l’amalgame avec les risques du tabac ou de l’amiante sont fréquents et rendent discutable une bonne part de l’information fournie au public. On assiste à des initiatives conduites par des experts auto-proclamés n’hésitant pas à utiliser leur autorité médicale ou charismatique pour se draper dans la cape du lanceur d’alerte à grand renfort de médias. C’est ainsi qu’en juin dernier, l’« appel des 20 experts » initié par le psychiatre David Servan-Schreiber pour mettre en garde contre les dangers du téléphone mobile a fait l’objet d’un rappel à l’ordre par l’Académie Nationale de Médecine 2 ainsi que d’une mise au point sur les risques des téléphones portables. Les contre-experts « indépendants » d’origines diverses aux titres éminemment rassurants ou au profil sympathique du « citoyen comme tout le monde », sont bien plus populaires que les spécialistes du domaine travaillant effectivement sur le sujet. L’idée est répandue que la recherche française est assujettie à la pression des lobbys qui empêchent la vérité d’apparaître au grand jour en contrôlant les publications avec la complicité des institutions publiques. Le chercheur est systématiquement suspecté, comme s’il ne pouvait pas être capable d’intégrité et d’autonomie. Pourtant, personne parmi ceux qui parlent sans cesse de l’indépendance ne semble s’émouvoir du fait que le rapport BioInitiative, cité en référence, ait été orchestré par une personne qui vend des systèmes de protection antiondes pour l’habitat. Mais manipuler habilement le mot indépendance fait recette, c’est l’arme absolue qui permet à l’occasion de masquer des compétences douteuses. L’indépendance totale ouvre la porte à toutes les élucubrations.

Contribution inattendue de scientifiques

Pour couronner le tout, des chercheurs contribuent eux-mêmes à la confusion et à la montée de l’inquiétude. Certains sont incités à donner des conclusions avant la fin des études lors d’interviews ou se laissent aller à des extrapolations des résultats qui leur valent une notoriété instantanée. C’est ainsi que le stress des tomates est apparu comme un bon indicateur de danger des téléphones portables pour l’humain 3. Cela n’est pas sans nous rappeler les expériences, très médiatisées, du Pr. Bastide qui avait placé des œufs sous un téléphone portable il y a une dizaine d’années, expériences directement interprétées comme le signe d’un danger pour le fœtus. Ou encore les travaux réalisés dans le cadre d’un programme de recherche français (COMOBIO 4) par le Pr. Aubineau, spécialiste de la barrière hémato-encéphalique. Jamais publiés, ces derniers servent, encore aujourd’hui, à l’appui de théories expliquant les effets nocifs des ondes sur le cerveau humain (non démontrés eux non plus). En 2008, les deux études autrichiennes ayant mis en évidence des cassures d’ADN induites par ce type d’onde ont du être retirées de revues à comité de lecture pour cause de fraude scientifique [3].

D’autres chercheurs cèdent à la pression de publication pour des motifs carriéristes ou contractuels en faisant tout simplement l’impasse sur la dosimétrie et/ou la puissance statistique. Enfin, bien qu’en nette amélioration, le système d’exposition ne permet pas toujours un contrôle satisfaisant des conditions d’expositions, or c’est l’élément essentiel dont dépendra la fiabilité du résultat. Le nombre de résultats non reproductibles publiés devrait inciter à plus de rigueur scientifique et de responsabilité, aussi bien de la part des éditeurs, des comités de lecture des revues que des chercheurs car il jette un discrédit sur l’ensemble de la profession. Tout cela ne facilite guère la synthèse de l’état des connaissances dans un domaine de recherche où la difficulté expérimentale est, non seulement déj à à la base, inhérente à toute problématique relevant des faibles doses, mais se trouve amplifiée par multidisciplinarité du sujet.

Par ailleurs, les résultats d’études en cours peuvent aussi générer une anxiété significative avant même leur achèvement. Nous pouvons prendre comme exemple le cas de la désormais célèbre étude épidémiologique Interphone, dimensionnée pour avoir une puissance statistique suffisante avec les données de treize pays mais disséminée par morceaux, du fait que chaque équipe participante publie ses propres résultats avant que l’ensemble ne soit analysé.

Opérations d’information ponctuelles

Il est toujours possible d’assister à des conférences organisées çà et là au cours de cafés-sciences ou d’autres initiatives isolées. Pas toujours facile de savoir quelle seront la teneur et la qualité de l’intervention même si l’annonce est alléchante, il convient de faire preuve de vigilance à l’égard de ce que l’on entend et de s’y rendre avec l’esprit critique grand ouvert. L’année dernière, un autre mode d’information original a été inauguré en Bretagne à l’initiative de la Fondation Santé Radiofréquence et de l’association bretonne pour la recherche et la technologie (ABRET) qui ont monté une exposition pédagogique et ludique itinérante, installée dans un camion 5. Annuellement, la section Rayonnements Non-Ionisants de la Société Française de Radio Protection organise, couplée à un colloque, une session de conférences à destination des médecins et des personnels de la santé en collaboration avec les observatoires régionaux de la santé (ORS). De leur côté les industriels font de la communication et de l’information locale, notamment auprès des autorités de tutelle (DRIRE, DDASS), des élus et des communes. Ils s’en tiennent à l’état actuel des connaissances, d’autant qu’il n’a rien en leur défaveur et mettent bien sûr en avant les bénéfices liés à l’usage de ces nouvelles technologies.

Que penser de tout cela ?

Finalement, beaucoup d’éléments d’information disparates concourent à troubler la population qui ne sait qui croire. Le sentiment d’être informé est une variable complexe qui relève des connaissances autant que du contexte social et de la personnalité d’un individu. Récemment, le baromètre santé 2007 de l’institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) indiquait que des inquiétudes persistaient dans l’opinion vis-à-vis de la téléphonie mobile [4]. En termes de perception, le risque apparaît plutôt faible pour la moitié de la population. La majorité de la population (61 %) se dit plutôt bien informée, mais les connaissances sont très médiocres, 36 % se sentent mal informés. Parmi les personnes interrogées, 13 % ont déclaré avoir entendu parler du DAS (valeur de la puissance absorbée par le corps en watt/kg, mentionnée pour chaque téléphone), pour celles-ci des définitions ont été proposées : 71 % ont répondu qu’il s’agissait de la « quantité d’ondes reçues par l’usager lorsqu’il téléphone », 3 % « la vitesse à laquelle circule l’information », 3 % « l’autonomie du téléphone » et 8 % « la capacité du téléphone à capter le réseau » ; 15 % ne se sont pas prononcés. En définitive, 10 % de la totalité des utilisateurs (71 % des 13 %) ont pu donner une bonne définition. Les individus ne distinguent pas le téléphone portable en lui-même des antennes relais pour lesquelles l’hypothèse d’un risque n’est pas retenue par les experts, ils utilisent l’oreillette pour des raisons d’ordre pratique (70 % ne l’utilisent jamais). La perception d’un risque de tumeur au cerveau est plus forte chez les personnes les moins bien informées. Il y a un manque de confiance à l’égard des autorités et moins de la moitié des personnes interrogées font confiance aux experts scientifiques.

Marchands de peur et information

Des polémiques arrivent régulièrement sur le devant de la scène au sujet des lignes électriques à haute tension et des communications sans fil. Finalement, les alertes récurrentes ont du mal à se détacher du bruit de fond et n’empêchent pas les technologies sans fil de connaître un franc succès. Environ 83 % de la population des 18-75 ans possède un téléphone portable. Néanmoins, l’incertitude renforcée par des affirmations plus ou moins radicales est anxiogène. Si certaines personnes trouvent dans les ondes la cause de leurs maux jusque-là dépourvus de sens, d’autres peuvent développer des pathologies qu’ils attribuent à une hypersensibilité aux ondes électromagnétiques. Le tableau clinique rassemble une série de symptômes atypiques, divers et variés. Des troubles semblables sont observés dans le syndrome du bâtiment malsain (Sick Building Syndrome – SBS) ou l’hypersensibilité chimique. Les études réalisées à ce jour, en double aveugle, concluent à une absence de relation causale entre les symptômes observés et l’exposition au champ électromagnétique. On peut légitimement se demander si ces patients sont victimes d’un effet nocebo et se tourner vers l’hypothèse du rôle de l’information anxiogène comme facteur de stress dans le déclenchement d’un tel phénomène. L’OMS englobe ce syndrome sous le terme plus général d’intolérance environnementale idiopathique (IEI) du fait de son absence de spécificité à un agent [5]. Dans le meilleur des cas, la personne souffrante va se tourner vers son médecin traitant pour obtenir des précisions sur ce risque ou chercher celui qui voudra bien confirmer que sa maladie est due à l’exposition aux champs électromagnétiques. « J’ai vu à la télé que … Qu’est ce que vous en pensez Docteur ? ». Souvent, le médecin sera bien en peine de répondre car il dispose, ni plus ni moins, de la même information que son patient.

Quid de l’information purement scientifique ?

Elle est par nature non sensationnelle. Il existe une littérature abondante sur le sujet disponible dans les bases de données internationales (Pubmed, Medline…). De nombreux rapports d’expertise scientifique, basés sur une analyse critique des données publiées, sont disponibles en ligne ([4]-[8]) en anglais et même en français ([9]-[13]). Ils sont pratiquement tous détournés et jugés « corrompus » par les associations anti-ondes qui ne jurent que par le rapport BioInitiative (voir l’article sur BioInitiative dans ce dossier). Parallèlement, de plus en plus de recherches sont conduites dans le domaine des sciences humaines sur cette thématique où les sociologues, notamment, trouvent un substrat de choix pour étudier l’amplification sociale du risque, la perception ou la politique du risque [14].

En conclusion, le sujet est particulièrement complexe, le public mais aussi les médecins, les politiques et les scientifiques non familiers de l’interdisciplinarité inhérente au sujet ont du mal à faire la part des choses. Les scientifiques ne sont pas là pour clamer « il n’y a rien et il n’y aura jamais rien », car la science procède par touches successives et n’a pas vocation à prédire l’avenir. On peut simplement retenir que, en dépit de nombreuses recherches, aucun risque pour la santé n’a encore été mis en évidence dans les conditions conformes aux limites d’expositions en vigueur. Les recherches se poursuivent. Tenons-nous en aux faits, aux effets scientifiquement avérés et reproductibles. C’est aux politiques et aux élus locaux de faire la part des choses pour décider de l’attitude à adopter face à l’absence de certitude et aux inquiétudes des citoyens.

Références

1 | « L’OCDE en chiffres 2008 », 2008, OCDE ; Paris
2 | Conseil des Communautés européennes, Recommandation du Conseil du 12 juillet 1999 relative à la limitation du public aux champs électromagnétiques (de 0 Hz à 300 G Hz). Journal officiel des Communautés européennes, 1999. L199 (30 juillet 1999) : p. 59-70.
3 | Gretchen V., “Fraud charges cast doubt on claims of DNA damage from cell phone fields”. 2008, Science, 321, p. 1144-1145.
4 | Menard C., Girard D., Léon C., Beck F. (dir), Baromètre santé environnement 2007. 2008, Saint Denis : INPES, coll. Baromètre santé, 420 p.
5 | Organisation mondiale pour la santé (OMS), « Champs électromagnétiques et santé publique, Hypersensibilité électromagnétique ». 2005.
6 | Scientific Committee on Emerging and Newly Identified Health Risks, “Possible effects of Electromagnetic Fields (EMF) on Human Health”. 2007, European Commission : Bruxelles.
7 | World health organization, “Extremely low frequency fields”. Environmental health criteria Vol. 238. 2007, Geneva : World health organization.
8 | Challis L., « Mobile communication and health research program ». Report 2007. 2007, Health protection agency for the mobile telecommunications and research programme management committee. Royaume-uni.
9 | Conseil supérieur d’hygiène publique de France, « Avis relatif aux champs magnétiques d’extrêmement basse fréquence ». 2005, Conseil supérieur d’hygiène publique de France ; Paris.
10 | Hours M., « Téléphonie mobile et santé ». 2005, Agence française de sécurité sanitaire environnementale ; Maisons Alfort.
11 | Etude « RLAN et Champs électromagnétiques » – Synthèse des études conduites par Supélec. 2006, Supélec ; Gif sur Yvette.
12 | Institut national du cancer, « Téléphone portable et risque de cancer : l’état des connaissances (juin 2008) ». 2008, Institut national du cancer ; Paris.
13 | Institut national du cancer, « Téléphones portables et santé : que savons-nous ? », 2008, Institut national du cancer ; Paris.
14 | Borraz O., Les politiques du risque, 2008, Gouvernances, Éditions SciencePo, Les presses, p 54-255.

1 Voir l’article sur le rapport BioInitiative dans ce dossier (Ndlr).

2 Voir « Panique ondulatoire dans les médias » dans SPS n° 282, juillet 2008.

3 L’université Blaise Pascal à Clermont-Ferrand, où ont été menés ces travaux a d’ailleurs publié un communiqué (13/02/2008) précisant qu’elle et les chercheurs travaillant sur les effets d’une exposition de tomates aux rayonnements électromagnétiques « se désolidarisent des déclarations de M. Gérard Ledoigt concernant les extrapolations des résultats de ces tests à la santé humaine. Ces recherches montrent l’existence, chez les plantes, d’un effet biologique dont la généralisation à d’autres êtres vivants (et en particulier à l’homme) n’est pour l’heure pas démontrée. »

4 « COmmunications MObiles et BIOlogie  », projet de recherche, soutenu par le RNRT (Réseaux de recherche et d’innovation technologique), s’est déroulé de mai 1999 à fin 2002.

5 « Un monde sans fil : les ondes en question », http://www.sante-radiofrequences.org (disponible sur archive.org—9 nov. 2019).


Thème : Ondes électromagnétiques

Mots-clés : Ondes

Publié dans le n° 285 de la revue


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L' auteur

Anne Perrin

Titulaire d’un doctorat en biologie et d’un master en philosophie, expert-conseil scientifique sur le thème « (...)

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